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P. Sanchez à Rabat : Pas de « deal » sur les Présides occupés…

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Les observateurs se souviennent des déclarations faites depuis Rabat par le chef de l’Exécutif autour du sort des Présides spoliés. Au point que des analystes y ont cru voir un « deal » conclu secrètement entre les parties marocaine et espagnole pour récompenser Madrid quant à son repositionnement dans le dossier saharien. Tout cela est faux. Le Maroc continue à juger sous occupation étrangère les villes de Sebta et Melilla.

«Le Maroc n’a pas de frontières terrestres avec l’Espagne», ont tenu à rappeler les autorités marocaines dans une réponse qui remonte au 9 septembre, à une sollicitude du Haut-commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme du 13 juillet, portant sur les circonstances de la mort tragique, le 26 juin, de dizaines de migrants alors qu’ils tentaient d’accéder à Melilla.

«Melilla reste un préside occupé. C’est pour cette raison qu’on ne peut parler de frontières, mais seulement de points de passage», rapporte ke quotidien El Espanol. La même source relève que tout au long des 11 pages de la réponse marocaine, Melilla et Sebta sont citées comme des «villes occupées».

Le média de droite relève que ces précisions du royaume tranchent avec les déclarations de Pedro Sanchez, Premier ministre, faites à Rabat au terme de sa réunion du 7 avril avec le roi Mohammed VI, sur «l’espagnolité de Ceuta et Melilla». «La souveraineté nationale du territoire de l’Espagne ne fait pas l’objet de doute, y compris Ceuta et Melilla», avait-il affirmé lors d’un point de presse animé depuis la capitale marocaine. Un message qu’il a réitéré à maintes occasions, notamment lors de sa comparution, en juin dernier, devant la plénière de la Chambre basse du Parlement.

Le Maroc et l’Espagne «œuvrent pour que le passage des marchandises de manière ordonnée et progressive par les postes de douane terrestres s’effectue à partir du mois de janvier» prochain, a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, lors d’un point de presse animé, le 21 septembre à New York, avec Nasser Bourita, son homologue marocain,.

Pour rappel, si la circulation des personnes et des biens s’opère normalement entre l’Espagne et Gibraltar, cela n’empêche pas Madrid de réclamer, devant la 4e Commission de l’ONU, la récupération du Rocher, sous souveraineté britannique.

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