Lors de la réunion tenue dans la ville de Ramallah, les deux parties ont discuté des mécanismes pour renforcer la coopération conjointe entre le Royaume du Maroc et l’État de Palestine sur tous les fronts, y compris les secteurs de la jeunesse, du sport et du scoutisme, avec des échanges de délégations de jeunes et de sportifs entre les deux pays.
J. Rajoub, qui occupe également le poste de Président du Comité olympique palestinien, a salué le rôle important du Maroc, dirigé par le Roi Mohammed VI, Président du Comité d’Al-Qods, dans la défense de la cause palestinienne. Il a félicité le Maroc pour sa candidature réussie à l’organisation de la Coupe du Monde FIFA 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal, louant « les capacités humaines et logistiques que possède le Maroc de Tanger à Lagouira », faisant référence au Sahara marocain.
J. Rajoub ravale ainsi ses précédentes déclarations alignées sur la position algérienne sur le conflit du Sahara. En juillet dernier, le responsable du Fatah a déclaré depuis l’Algérie, en marge de sa participation aux Jeux sportifs arabes : « Malheureusement, il y a ici une symphonie composée par les Américains et les Israéliens, intégrant Israël dans la région du Moyen-Orient, en contournant la question palestinienne. Donc la normalisation s’est produite dans le Golfe, mais aussi ici en Afrique du Nord, bien sûr. »
Reprenant la propagande algérienne, le Fathaoui a accusé le Maroc de soutenir Israël dans la région. « En Afrique du Nord, malheureusement, vous comptez sur les Israéliens et les Américains pour que le Sahara devienne marocain ou algérien. Recourir aux Israéliens, ou croire que les Israéliens puissent être une source de force pour l’un ou un affaiblissement pour l’autre, n’est pas vrai et ne le sera jamais », avait-il souligné. Il avait appuyé la position algérienne sur le référendum au Sahara, ajoutant que ce conflit régional « ne sera pas résolu par Israël ». Ajoutant qu’il « est honteux d’utiliser Israël comme un épouvantail, c’est notre opinion et notre position.»
Ces déclarations avaient irrité plusieurs organisations civiles et politiques au Maroc. Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avait envoyé une lettre au Président de l’Autorité palestinienne, lui demandant de fournir des clarifications sur le sujet.