La police danoise a ouvert une enquête. Le média DR rapporte lundi sur son site qu’« une partie du message est floue à cause de la neige ou de l’eau, ce qui rend difficile de déchiffrer ce qui a été écrit avec exactitude. Mais les mots “Maroc” et “stop soutenir” sont bien visibles ». Un responsable de Global Aktion a affirmé dans des déclarations à la presse que les flammes ont été causées par « une bombe incendiaire lancée à travers une fenêtre ».
Sans attendre les conclusions des investigations menées par la police danoise, le Polisario s’est empressé de pointer du doigt la responsabilité du Maroc dans l’incendie du siège de l’ONG. « Cela représente une attaque directe contre les valeurs de justice, de liberté et de solidarité internationale », a souligné Omar Mansour représentant du Front en Europe. « Cette attaque s’inscrit dans le cadre d’une campagne systématique menée par le Maroc pour réprimer les Sahraouis. Désormais, ces méthodes de répression s’étendent aux mouvements de solidarité internationale, alors que le Maroc cherche à exporter sa campagne d’intimidation et de violence au-delà des frontières du Sahara occidental », précise dans son communiqué. En conclusion, il a appelé « la communauté internationale à condamner cet acte criminel dans les termes les plus forts et à demander des comptes au Maroc pour sa campagne continue de répression et de violence ».
Quelques heures plus tôt, l’agence officielle de presse du Polisario semblait moins catégorique quant à l’identité des auteurs de l’incendie. « Des organisations marocaines seraient à l’origine de “l’attaque terroriste” contre l’association danoise Global Aktion », avait signalé SPS.
En revanche, du côté de la presse algérienne, la responsabilité du Maroc n’a jamais fait l’ombre d’un doute. « Attaque terroriste contre l’organisation Aktion pro-sahraouie : Le Maroc au banc des accusés », signale La Patrie News, site francophone algérien.