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Le Pentagone se renforce dans la région proche-orientale : Et son « patron » multiplie les menaces…

Lloyd Austin, ministre américain de la Défense, a mis en garde toute « organisation » ou « pays » qui seraient tentés « d’élargir » le conflit au Proche-Orient, affirmant que les États-Unis n’hésiteraient « pas à agir » si ses intérêts étaient visés.
Le Pentagone se renforce dans la région proche-orientale : Et son « patron » multiplie les menaces…

Quelques heures après que le Pentagone aie annoncé le renforcement de son dispositif militaire dans la région face à de « récentes escalades par l’Iran et ses forces affiliées », L. Austin a martelé sur ABC News à l’adresse de « ceux qui chercheraient à élargir le conflit (…): Notre conseil est ‘ne le faites pas’. Nous préservons notre droit à nous défendre et nous n’hésiterons pas à agir en conséquence. »
« En fait, ce à quoi nous assistons », a insisté le secrétaire à la Défense, « est la perspective d’une escalade significative des attaques contre nos troupes et nos ressortissants dans la région ».
« Pour ces raisons, nous allons faire ce qu’il faut pour nous assurer que nous troupes sont bien positionnées, protégées et que nous avons la capacité de répondre », a encore mis en garde L. Austin.
Dans un communiqué dans la nuit de samedi à dimanche, le chef du Pentagone avait annoncé le déploiement d’un système de défense antimissile à haute altitude (THAAD) ainsi que plusieurs batteries de missiles sol-air Patriot « dans la région ». En outre, des forces militaires « supplémentaires » vont être placées en état de « pré-déploiement », afin « d’augmenter leur préparation et leur capacité à répondre aussi vite que nécessaire ».
Il s’agit, selon Austin, de « renforcer » la « [capacité de] dissuasion régionale » et de « contribuer à la défense d’Israël ».
Le Pentagone n’avait pas précisé dans son communiqué combien de militaires américains seraient déployés en plus des soldats déjà présents au Proche et au Moyen-Orient, notamment en Irak où des troupes US ont été récemment la cible d’attaques.
Dimanche, au micro d’ABC News, le ministre a encore mis en garde « toute organisation ou tout pays qui chercheraient à élargir le conflit et à tirer avantage de cette situation extrêmement fâcheuse », mais il n’a pas cité l’Iran ni le Hezbollah  qu’Israël a accusé dimanche « d’entraîner le Liban dans la guerre ».
Austin avait indiqué samedi soir dans son communiqué que toutes ces mesures militaires avaient été décidées après des « discussions précises » avec le président Joe Biden, qui s’est rendu en Israël mercredi et continue à consolider une front occidental pour sauver la mise à Israël.

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