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L’axe de la résistance activé : Irak, Syrie, Liban et Yémen en action

Si le front libanais a été ouvert au lendemain de l’opération lancée par le Hamas contre l’occupant sioniste, ce que craignaient nombre d’acteurs sur l’embrasement régional a tendance à se préciser. Pour l’heure, des attaques revendiquées par la résistance islamique irakienne ont ciblé des bases US aussi bien en Irak qu’en Syrie. Fait détonant, jeudi soir, les médias israéliens ont annoncé l’interception de missiles et de drones lancés contre le sud d’Israël depuis le Yémen.
L’axe de la résistance activé : Irak, Syrie, Liban et Yémen en action

Le Hezbollah se trouve au cœur de la bataille en cours. En plus des 12 opérations réalisées contre des positions israéliennes frontalières avec la Palestine occupée depuis le lancement de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, la résistance islamique participe à la salle des opérations conjointes des factions de la résistance palestiniennes.

En face, l’entité sioniste poursuit l’envoi de renforts à la frontière avec le Liban. Il est questions de l’envoi de 8 brigades, dont des forces de soutien logistique, un grand nombre de blindés, d’hélicoptères et d’équipes des renseignements.

Le Hezbollah tente de paralyser les capacités israéliennes de renseignement le long de la frontière avec le Liban, et chemin faisant neutraliser le bataillon des blindés de combat et de transport des soldats et à contraindre les militaires israéliens à se cacher dans leur pièces fortifiées.

A signaler que les 28 colonies frontalières avec le Liban ont presque entièrement été évacuées. Et l’armée israélienne a élargi le périmètre militaire à 5 au lieu des 3 kilomètres décidés au lendemain du 7 octobre.

Selon toute vraisemblance, les opérations menées par le Hezbollah s’élargiront pour inclure tous les sites et points militaires et de renseignement, déployés de Ras al-Naqoura à l’ouest jusqu’aux hauteurs des fermes de Chebaa à l’est.

Ces opérations anti-israéliennes ne se limitent plus uniquement au Hezbollah. Après la participation ces derniers jours du Hamas et du Jihad islamique, la faction al-Fajr (L’aube), affiliée au parti politique libanais al-Jamaa al-Islamiya a rejoint l’effort de guerre en revendiquant, mercredi, « des tirs de roquettes contre des positions de l’ennemi sioniste dans les territoires occupés et y a réalisé des frappes directes », selon son communiqué.

En Syrie, la base militaire américaine illégale al-Tanf (al-Tanaf) située dans le triangle frontalier entre la Syrie, la Jordanie et l’Irak a été visée par trois drones.  Selon al-Mayadeen, les appareils ont survolé la base avant de l’attaquer. Cette attaque a engendré une forte activité dans la base. Un survol intense des avions et des hélicoptères de la coalition a été relevée. La base US située près du champ pétrolier Conoco a aussi été visée par le tir de missiles.

La veille mercredi, une attaque aux drones contre les forces US en Irak avait été avortée, selon l’agence Reuters. L’attaque a été revendiquée par la Resistance islamique en Irak qui a assuré avoir visé les deux bases américaines :  à Ain al-Assad à l’ouest de l’Irak et Harir dans le Kurdistan irakien. Jaafar al-Husseini, porte-parole des Brigades du Hezbollah d’Irak, a assuré que « la Resistance en Irak est entrée dans la bataille Déluge d’al-Aqsa en visant ses frappes contre les bases américaines ».

Autre fait notable, des médias israéliens avaient annoncé l’interception de 3 missiles balistiques et de plusieurs drones lancés depuis le Yémen sur Israël. C’est le destroyer USS Carney qui aurait réussi cette interception. Ce bâtiment de l’US Navy appelé à opérer dans la zone proche-orientale a transité par le Canal de Suez vers les eaux chaudes de la mer Rouge.

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