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J. Borrell critique la colonisation en Cisjordanie : Et appelle à une trêve permanente à Gaza

Josep Borrell, haut-représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de l’Union européenne, a critiqué la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée.
J. Borrell critique la colonisation en Cisjordanie : Et appelle à une trêve permanente à Gaza

Dans son discours lors du huitième forum régional de l’Union pour la Méditerranée, tenu les 26 et 27 novembre dans la ville espagnole de Barcelone, J. Borrell a évoqué l’expansion des colonies en Cisjordanie occupée, estimant que l’allocation par Israël de nouveaux fonds pour construire davantage de « colonies illégales » pendant la guerre est « une affaire horrible ». La construction de colonies n’a rien à voir avec l’autodéfense et « cela ne rendra pas Israël plus sûr », -t-il souligné.

Déplorant que « la moitié de la bande de Gaza a été complètement détruite », il a affirmé que cela « est inacceptable » et appelé à une « trêve permanente », soulignant la nécessité de sortir de la crise actuelle dans la bande de Gaza. Selon lui, la trêve actuelle de quatre jours est « une première étape importante vers la résolution du conflit entre Israël et le Hamas », soulignant qu’il faut faire davantage pour trouver une issue à la crise.

En marge de la rencontre, J. Borrell a ajouté que l’Autorité palestinienne doit reprendre le contrôle de la bande de Gaza du mouvement Hamas et lui offrir une alternative « meilleure et plus viable ». Il a considéré que la paix entre Israël et la Palestine était devenue une « nécessité stratégique » pour l’ensemble de la communauté euro-méditerranéenne et au-delà. « Si un vide de pouvoir se produit à Gaza, il y aura des changements démographiques et l’Europe en sera la première victime », a-t-il averti.

Selon le responsable européen, « le Hamas n’est pas un groupe d’individus mais une idéologie qui ne peut être tuée ». Et d’affirmer qu’« il ne peut y avoir de paix ni sécurité à Israël sans Etat palestinien ».

Vendredi, depuis le terminal frontalier de Rafah, à la frontière égyptienne avec la bande de Gaza, Pedro Sanchez, Premier ministre espagnol, a menacé que son pays prendrait la décision unilatérale de reconnaître la Palestine comme un État indépendant si l’Union européenne n’entreprend pas cette mesure. Il a été l’un des rares dirigeants européens à afficher une position condamnant farouchement l’offensive israélienne meurtrière contre la bande de Gaza, et évoquant les violations israéliennes en Cisjordanie.

Il a assuré que la trêve temporaire est insuffisante, réclamant un cessez-le-feu permanent. P. Sanchez était accompagné de son homologue belge, Alexander De Croo, et ont tous deux critiqué lors d’une conférence de presse, le nombre élevé de victimes civiles dans la bande de Gaza.

Dimanche, Isaac Herzog, président israélien a fustigé les positions européennes critiques à Israël, se disant « surpris et choqué d’entendre les déclarations de divers dirigeants du monde et même des dirigeants de certains pays de l’Union européenne ».

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