Pas moins de 100 sorties des avions Canadair ont été nécessaires pour appuyer les efforts déployés, au sol, par les équipes de lutte contre les incendies au cours des quatre derniers jours. C’est grâce à cette action que l’incendie a été maitrisé.
Ahmed Hakam, directeur régional de l’Agence des eaux et forêts, a signalé à la MAP que tous les foyers ont été atteints. Mais le bilan est lourd. Pour l’heure, on estime à près de 295 hectares de couvert forestier, constitué principalement de chênes-lièges et d’autres variétés végétales, qui ont été endommagés, selon ledit responsable qui assure que les équipes d’intervention sont toujours déployées sur le lieu pour circonscrire totalement l’incendie.
Le départ du feu qui s’est déclaré dans la soirée du jeudi 6 avril a coïncidé avec des conditions météorologiques défavorables, principalement des vents soufflant à plus de 70 km/h qui ont rendu, trois jours durant, les feux plus difficiles à éteindre et leur propagation plus rapide sur un périmètre plus étendu.
Seul bémol, l’incendie n’a pas fait de victimes, et n’a pas non plus causé de dommages aux propriétés et habitations avoisinantes.
Pour arriver à bout de cette catastrophe, il a fallu mobiliser des éléments de l’Agence des eaux et forêts, de la protection civile, des collectivités territoriales, des Forces armées royales, de la Gendarmerie royale, des Forces auxiliaires et de l’Entraide nationale.