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Gaza sous une pluie de bombes : PPS, PJD, FDG et PI condamnent les crimes d’Israël

Le Parti du Progrès et du socialisme (PPS), le parti de la Justice et du développement (PJD), la Fédération de gauche et l’Istiqlal ont condamné, mardi soir, le bombardement israélien de l’hôpital baptiste Al Maamadani dans la bande de Gaza. Par le biais de communiqués distincts, les formations ont fustigé l’offensive qui intervient alors que la région est à son douzième jour d’état de siège imposé par Israël.
Gaza sous une pluie de bombes : PPS, PJD, FDG et PI condamnent les crimes d’Israël

Le raid sur l’hôpital qui a aussi détruit une mosquée et une église, limitrophes,  est le plus meurtrier depuis le début de l’offensive israélienne contra la bande de Gaza où l’entité sioniste, sous supervision US, s’acharne à rendre invivable cette portion de la Palestine occupée en ciblant les infrastructures et les représentations palestiniennes et onusiennes, ainsi que les habitations de civils.

Le PPS a condamné « dans les termes les plus fermes le massacre odieux commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien sans défense», soulignant que «cet horrible massacre est une preuve supplémentaire que l’entité criminelle sioniste continue de mener une véritable guerre d’extermination visant le peuple palestinien et autorisant l’effusion de son sang, en toute impunité et sans rendre de comptes ». Le parti d’opposition a par ailleurs dénoncé « le soutien et l’alignement politique, médiatique, financier et militaire absolu dont Israël bénéficie auprès des puissances impérialistes occidentales, en particulier des Etats-Unis ».

Le PJD a aussi réagi en appelant à la fermeture du bureau de liaison d’Israël à Rabat, en plus d’« une action rapide au plus haut niveau afin d’affirmer une prise de position ferme et dissuader l’ennemi sioniste, pour enfin mettre fin à ce génocide » en cours en Palestine et surtout dans la bande de Gaza. Le parti islamiste a rejeté l’entière responsabilité du massacre « à la fois envers l’Amérique – et ses alliés occidentaux – qui a désormais supervisé directement, sous le regard du monde entier, les opérations militaires israéliennes et a fait obstacle à la résolution du Conseil de sécurité » relative à une trêve humanitaire dans la région. La formation a pointé la position de Washington comme étant «un soutien inconditionnel à l’occupation pour poursuivre son attaque brutale contre Gaza».

Quant à la Fédération de gauche démocratique (FGD), elle a indiqué « suivre avec consternation les actions de l’ennemi depuis le début de l’opération ‘Déluge d’Al-Aqsa’ », menée le 7 octobre par la branche armée du Hamas depuis Gaza. Le parti dénonce « une guerre génocidaire » menée par Israël contre le peuple palestinien, le bombardement de l’hôpital baptiste par Israël mardi étant une nouvelle escalade. Dans ce sens, la FGD a « condamné, avec la plus grande fermeté, ces crimes de guerre odieux commis par l’occupation sioniste, qui ne serait pas passée à l’action sans la bénédiction des pays colonialistes occidentaux s’étant opposés aux résolutions de l’ONU » pour instaurer une paix durable.

La situation du fait accompli est ainsi celle où « les dispositions internationales et les droits humains que ces Etats prétendent faussement et hypocritement défendre » sont bafoués, a fustigé le parti dans son communiqué. Par la même occasion, celui-ci a dénoncé « l’échec honteux des Etats arabes et leur incapacité à prendre des positions décisives pour mettre fin à un nouveau génocide, il s’est produit ce même mois, mais il y a cinquante ans ». La Fédération a lancé un appel à l’Etat marocain pour « revenir sur la honteuse normalisation avec l’entité sioniste » et exige notamment la fermeture du bureau de liaison d’Israël au Maroc, ainsi que la mise en branle d’«initiatives nécessaires pour protéger le peuple palestinien et ses droits historiques légitimes ».

A l’exception du parti de l’Istiqlal, les autres partis de la majorité gouvernementale n’ont pas publié de communiqués dénonçant les massacres à Gaza. Dans des termes moins forts, le PI a appelé « à la fin immédiate des actions militaires qui plongeront le région dans une guerre imminente qui hypothèquerait une fois de plus les droits légitimes du peuple palestinien, tout en créant une fracture au sein de la communauté internationale ». L’Istiqlal a par ailleurs appelé à « garantir une protection internationale aux civils palestiniens sans défense, contre toute réaction de représailles dans la bande de Gaza et dans le reste des territoires palestiniens, en plus de l’approvisionnement en denrées alimentaires, en médicaments, en carburant et autres produits de première nécessité pour la subsistance de la population ». Le parti a également insisté sur « la relance du processus de négociation politique entre l’Autorité palestinienne et Israël, sur la base du dialogue et du respect des résolutions ainsi que de la légitimité internationales ».

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