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Frondes au PJD : La formation islamiste perd de son aura

A l’approche des élections du 8 septembre, le PJD vit au rythme des défections. Ainsi, on rapporte la défection, vendredi, d’une quarantaine de ses militants à Safi.

Parmi les démissionnaires, Abdeljalil El Badaoui, président du conseil communal de Safi, qui occupe également les fonctions de vice-secrétaire provincial du parti, et Abdelhadi Slimani, secrétaire local du PJD. La liste comprend d’autres membres de la collectivité territoriale. Ces départs imputables à des «problèmes organisationnels», ont tout pour compliquer la tâche à la formation islamiste dont les observateurs louaient, naguère, discipline et ordre démocratique. Plus, l’affaire prend une autre dimension lorsqu’on sait que ces démissions collectives interviennent au niveau d’une ville assimilée à« un bastion des islamistes ».
Le secrétariat provincial du PJD a réagi à cette fronde en étalant sa version des faits. L’instance a accusé, via un communiqué publié samedi, les démissionnaires d’avoir préparé cette opération avant de «rejoindre d’autres partis», précisant que certains signataires avaient rompu, depuis longtemps, le cordon ombilical avec le PJD.
La formation islamiste perd de son envergure et paie le prix d’une calcification de ses structures dirigeantes. Et de la sorte, son aura en prend pour son grade comme le démontre le désaveu apporté par Abdelaziz Aftati et Amina Maelainin, entre autres, aux petits calculs de la direction. Ces figures du PJD ont renoncé à se porter candidats aux prochaines élections même si les instances du parti les avaient désignés comme candidats respectifs à Oujda et Sidi Ifni.

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