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Des bombes au phosphore ciblent Gaza : La barbarie sans limite de l’occupation israélienne

Depuis lundi, les forces d’occupation en Palestine utilisent des armes inhabituelles lors des bombardements, qui provoquent des brûlures de 70 à 100 %, a indiqué le porte-parole du ministère de la Santé. Le recours aux bombes au phosphore s’est maintenu mardi, comme l’ont confirmé plusieurs raids incessants sur la bande de Gaza.
Des bombes au phosphore ciblent Gaza : La barbarie sans limite de l’occupation israélienne

Face à la barbarie israélienne qui est particulièrement soutenue par les USA, comme ils l’ont démontré, mardi, au Conseil de sécurité, les forces de résistance palestiniennes ne faiblissent pas. Les tirs de missiles sur Tel-Aviv ont été confirmés par les occupants israéliens. Le Hamas a appelé les pays arabes et islamiques et les Nations Unies à intensifier leurs efforts pour ouvrir un couloir humanitaire permanent et à rejeter la politique d’occupation à affamer la population. Et d’ajouter que l’apport d’aides très limitées dans la bande de Gaza ne couvre pas les besoins croissants face à l’ampleur de l’agression israélienne en cours.
Les Brigades al-Qods ont pilonné via des aux salves de roquettes un attroupement des soldats israéliens dans les positions Sofa et Hulit en riposte aux massacres contre les civils dans la bande de Gaza. Comme elles ont bombardé la colonie de Miftahim avec des salves de roquettes en riposte aux massacres sionistes. Des médias israéliens avaient rapporté que les sirènes retentissent à Beer Sheva et ses environs.
A signaler que le chef de la diplomatie iranienne s’est entretenu, lors de deux appels séparés, avec des cadres du Hamas et du Jihad islamique palestinien, a fait savoir la diplomatie iranienne lundi 23 octobre. Hossein Amir Abdollahian a appelé dans la soirée du 22 octobre Ismaël Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, pour évoquer la situation à Gaza et l’informer « des dernières mesures diplomatiques et actions de l’Iran sur la scène internationale pour soutenir le peuple palestinien et dénoncer les crimes de guerre du régime sioniste », a rapporté la même source. Le chef du mouvement islamiste gazaoui a pour sa part remercié l’Iran pour son soutien à la cause palestinienne, qualifiant la diplomatie iranienne, selon la même source, de « diplomatie islamique dynamique visant à clarifier la vérité ». I. Haniyeh a par ailleurs estimé que les bombardements israéliens sur Gaza montraient « l’incapacité du régime à faire face à la lutte courageuse de la résistance ». Depuis l’attaque meurtrière le 7 octobre, l’Etat hébreu a juré « d’anéantir » le Hamas. La riposte israélienne sur la bande de Gaza a pour l’heure causé plus de 5 000 morts, selon le ministère palestinien de la Santé.
H.A. Abdollahian s’est également entretenu avec Ziad al-Nakhalah, secrétaire général du mouvement Jihad islamique. Le chef de la diplomatie iranienne a évoqué sur X (ex-Twitter) ses appels avec les différentes factions palestiniennes, estimant que « la structure politique et sécuritaire du régime israélien » s’était « effondrée » et que « seule sa machine de guerre fonctionne contre les civils ». De son côté, le chef de la milice gazaouie a fait part du moral des troupes et ce, malgré « les attaques du régime contre des cibles civiles ».
Alors que l’intervention terrestre de Tsahal à Gaza semble se rapprocher, les Etats-Unis ont mis en garde le 22 octobre l’Iran et des organisations armées alliées contre tout élargissement du conflit au Proche-Orient, avertissant qu’ils « agiraient » en cas d’attaques contre leurs intérêts et Israël et annonçant un déploiement militaire renforcé.
Dénonçant une escalade, Washington a pourtant dépêché deux porte-avions dans la région. La veille, le 22 octobre, le chef de la diplomatie iranienne s’est entretenu avec son homologue égyptien Sameh Choukry sur la question de l’exode de la population gazaouie. Les deux ministres se sont accordés sur un refus d’un déplacement de la population de Gaza dans le Sinaï qui serait synonyme de «migration forcée» et la nécessité d’acheminer de l’aide via le point de passage de Rafah.
Depuis mai dernier, l’Egypte et l’Iran ont renoué contact après avoir rompu leurs relations diplomatiques. Avec le conflit à Gaza, l’Iran devient un acteur incontournable dans la région. Les contacts se multiplient avec les différentes puissances du Moyen-Orient. Le président Raïssi s’est même entretenu le 11 octobre avec Mohamed ben Salmane, prince héritier saoudien.
Les Gazaouis ont vécu une nuit terrifiante, les avions de combat israéliens ont largué des dizaines de missiles et de bombes sur les quartiers résidentiels. « Israël est devenu fou et n’a plus de limites vis-à-vis de l’ennemi », ont admis les médias israéliens. La majorité des raids qui ont eu lieu, dans la nuit de dimanche à lundi 23 octobre, ont visé les environs des hôpitaux à Gaza.
En réaction, le directeur de l’hôpital Al-Quds a affirmé « qu’ils n’évacueront pas l’hôpital en dépit des menaces de l’occupation et de ses attaques aux missiles qui ont visé les environs de l’hôpital ». Un bombardement a également visé les environs de l’hôpital indonésien à Gaza, faisant des blessés et des dégâts considérables. les raids contre ce qui restent des bâtiments résidentiels se sont concentrés dans les quartiers de Jabalia et Beit Lahia au nord, Al-Wusta et Al-Rimal, ainsi que contre le camp d’Al-Shati’ à l’ouest, et Khan Younes et Rafah au sud. L’occupation a également commis un massacre dans une école abritant des centaines de familles déplacées à Khan Younes.
Le détenu palestinien Omar Hamza Daraghmeh (58 ans) a été tué lundi, alors qu’il était détenu administrativement dans la prison israélienne de Megiddo. Ce haut-cadre du mouvement Hamas de la ville de Tubas a été arrêté avec son fils au début de l’opération déluge d’Al-Aqsa , selon des sources palestiniennes. Le mouvement Hamas a affirmé, dans une déclaration ultérieure, que le détenu est tombé en martyr à cause des tortures que lui ont fait subir les forces d’occupation en prison.
Les forces d’occupation ont intensifié leurs campagnes d’arrestation depuis le début de l’opération déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre, d’une manière sans précédent, arrêtant plus de 1 215 Palestiniens en Cisjordanie.
Parallèlement à l’intensification des campagnes d’arrestation, l’occupation israélienne a commis des violations brutales contre les prisonniers dans ses prisons, jusqu’à ce que leurs membres soient brisés et que leurs visages soient défigurés par les coups. Les unités de répression de l’administration pénitentiaire d’occupation ont pris d’assaut les quartiers des prisonniers des prisons d’Ofer et de Megiddo, les ont isolés les uns des autres et ont installé des dispositifs de brouillage supplémentaires dans toutes les geôles.
Qaddoura Fares, président de la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, a déclaré qu’ « Israël fait payer aux détenus palestiniens le prix de son échec, et il agit par vengeance ». Il a indiqué que « le nombre de Palestiniens détenus dans les prisons d’occupation était de 5 300, mais qu’il a augmenté depuis le 7 octobre pour atteindre plus de 10 000 ».
Q. Fares a affirmé à la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen que « les autorités d’occupation israéliennes continuent de couper l’eau et l’électricité aux détenus et de réduire la quantité de nourriture qui leur est destinée, en plus de geler les visites et de couper les chaînes de télévision et les communications téléphoniques ».
Il y a deux jours, le Comité israélien de sécurité nationale a approuvé une proposition de loi visant à déclarer l’état d’urgence dans les détenus, en deuxième et troisième lectures, de manière à permettre de modifier les conditions de détention des prisonniers. Selon cette loi, il sera possible aux autorités d’occupation de mettre à l’abri des détenus et des prisonniers même sans lit, en violation des dispositions de la « loi sur le lieu de vie ».

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