#Libération_Palestine

Logo Perspectives med

Des barons de la politique optent pour les urnes : D. Lachgar, le baroudeur socialiste qui boude

Les cadors de la scène politique n’ont pas peur des urnes. Ils sont plusieurs à briguer les suffrages des électeurs. Sauf le chef de file de l’USFP qui fait la fine bouche.

Si le patron du PJD et actuel chef de gouvernement a choisi de jeter son dévolu sur la circonscription de Rabat-Océan pour croiser le fer lors des législatives prévues en septembre, rien ne prédit que tout continuerait à sourire à Saad Eddine El-Othmani. En effet, la bataille électorale sera des plus rudes dans ce quartier réputé pour avoir le cœur à gauche. L’enfant du Souss n’est pas le seul leader politique à décider de se jeter dans le bain électoral. Pour se refaire une « légitimité » issue des suffrages, le secrétaire général de l’Istiqlal a déposé officiellement sa candidature aux législatives du 8 septembre. Nizar Baraka a opté, comme l’avait fait son beau-père Abbas El Fassi, pour la circonscription de Larache. Le leader du PI qui a résisté aux assauts, comme aux attaques de son prédécesseur, le trublion Hamid Chabat, part favori pour remporter une victoire éclatante. Pour sa part, Aziz Akhannouch, enfant prodige de Tafraout qui préside aux destinées du Rassemblement national des indépendants (RNI), a officiellement déposé, mardi, son dossier de candidature pour les élections communales. Mandataire de la liste de la Colombe pour la commune d’Agadir, il souhaite devenir maire de la capitale du Souss-Massa. Un mandat qui ne fait pas oublier à ses aficionados, comme à ses détracteurs, qu’il fut Président de région au moment où la mairie était sous la houlette des socialistes, avec Tarik Kabbaj. De son côté, Abdellatif Ouahbi, nouveau patron du PAM, a lui aussi choisi de se représenter aux législatives, exercice qui lui avait déjà souri par le passé.
A rebours, Driss Lachgar, patron contesté de l’USFP, a choisi la politique de la chaise vide. Serait-ce l’expression d’une lassitude qui le prédestine à quitter la scène sur la pointe des pieds ? Ses frères socialistes restent partagés sur la question. Si d’aucuns évoquent les bienfaits de l’alternance à la tête du parti qui a perdu de superbe sous sa mandature, d’autres croient que l’avocat en lui ne se privera pas de l’effet des manches qui lui a réussi. En dépit de la contestation qui sourd dans tous les coins de la maison socialiste.

Recommandé pour vous