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Daech s’affiche en Ouganda par une tuerie :Trois kamikazes endeuillent Kampala

Le groupe djihadiste État islamique (EI) a revendiqué mardi 16 novembre le double attentat-suicide mené dans la capitale ougandaise Kampala et affirmé qu'il avait été mené par trois kamikazes.

Le premier bilan des autorités fait état de 6 morts, dont les trois assaillants, et 33 blessés. Dans un communiqué diffusé sur ses chaînes Telegram, l’EI a affirmé que le premier attentat visait le quartier général de la police et que le deuxième avait eu lieu près du siège du Parlement qui devait se réunir.
En dépit de cette revendication, la police ougandaise pointe du doigt les ADF, rébellion active depuis la RDC voisine. Fin octobre déjà, le gouvernement avait attribué deux attaques à la bombe dans Kampala aux ADF. Un certain nombre de ses membres présumés avaient été arrêtés.
À 10h, mardi matin, les caméras de surveillance montrent un homme portant un sac à dos déclencher une bombe à proximité du commissariat central de Kampala. L’explosion a atteint un rayon de 30 mètres, touchant le portail d’entrée du poste de police.
Trois minutes après la première explosion, une deuxième bombe, transportée par deux hommes se faisant passer pour des motos-taxis, explose à son tour juste en face du ministère de l’Information, rue du Parlement. Mais le porte-parole de la police, Fred Enanga, affirme qu’un quatrième attaquant a également été arrêté par les forces de l’ordre dans le quartier de Bwaise, au nord de la ville. Après son arrestation, les policiers ont retrouvé un engin explosif à l’intérieur de son domicile.
Les autorités évoquent trois morts, trois civils pris dans les explosions ; 33 personnes sont blessées et cinq le sont grièvement, a ajouté le porte-parole de la police lors d’une conférence de presse. Plusieurs points du quartier administratif de la capitale ont été bouclés par les forces de l’ordre et l’armée a été déployée massivement à Kampala.
Ces explosions interviennent juste quelques semaines après deux attaques à la bombe en Ouganda. Des attaques également reliées par les forces de l’ordre aux cellules dormantes des ADF dans le pays. Celles du 16 novembre ont les mêmes racines selon Fred Enanga :
Le porte-parole de la police incite ainsi à la plus grande vigilance : « Pour l’instant, la menace d’attaques à la bombe est toujours réelle. Nous pensons qu’il y a d’autres membres de ces cellules terroristes sur le territoire, en particulier du groupe des kamikazes qui a été créé par les ADF. Donc la situation appelle la communauté à la vigilance. »

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