La Résistance islamique du Hezbollah a revendiqué samedi deux opérations dans les hameaux de Chebaa occupés. Comme elle a dénoncé la complicité des « bonnes consciences » de l’Occident qui n’a pas condamné ni le pilonnage des civils de Gaza, ni le ciblage des journalistes, véritables témoins des horreurs israéliennes.

Des raids israéliens ont visé jeudi les deux principaux aéroports de Syrie : celui de Damas et d’Alep dans le Nord. Ils ont été mis hors service, selon des médias officiels syriens. Il y a quelques jours, des obus ont été tirés depuis le Syrie vers Israël en signe de soutien à l’opération de la résistance palestinienne lancée depuis Gaza. Entrainant la riposte immédiate de Tel-Aviv.

Le Président syrien Bachar al-Assad et son homologue iranien Ebrahim Raïssi ont discuté, lors d’un appel téléphonique mercredi soir, de l’évolution de la situation dans les territoires palestiniens occupés. Le responsable iranien avait eu aussi un entretien avec le Prince héritier saoudien.

Le secrétaire général du Hezbollah a déclaré lors d’un discours prononcé à l’occasion du Mawlid, fête commémorant la naissance du prophète Mohammed, que ce sont les politiques américaines « arrogantes, affreuses et insolentes » qui menacent le Liban. Un doigt accusateur a été pointé sur les Etats-Unis à l’origine problème des déplacés syriens que certains officiels libanais considèrent comme une « menace existentielle ».

La tension est montée de plusieurs crans au sud du Liban. Les forces israéliennes ont attaqué des éléments de l’armée libanaise dans les territoires libérés de la ferme de Bastra, dans les hameaux de Chébaa, au sud du Liban. Les deux parties s’accusent mutuellement d’avoir violé la Ligne bleue entre les deux pays.

Le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas s’étaient engagés à maintenir le cessez-le-feu après des jours de combats fratricides dans le camp palestinien d’Aïn el-Héloué, au Liban. Ces affrontements ont fait sept morts et 16 blessés.

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme s’est déclaré favorable à une enquête internationale sur l’explosion il y a trois ans dans le port de Beyrouth. Il a déploré, lundi, qu’« aucune responsabilité n’a été établie » jusqu’ici dans cette affaire.

Quatre personnes, dont un civil, ont été tuées samedi lors d’affrontements dans le camp de réfugiés palestiniens d’Aïn el-Heloué, dans le sud du Liban. Najib Mikati, Premier ministre libanais a critiqué le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas pour ces nouvelles violences.

Le secrétaire général du Hezbollah a accueilli Hussein Amir Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, et la délégation qui l’accompagnait, en présence de l’ambassadeur d’Iran à Beyrouth.