Ebrahim Raïssi, président iranien, et Vladimir Poutine, son homologue russe, ont discuté de l’expansion des relations entre Téhéran et Moscou ainsi que des derniers développements dans la région, soulignant la nécessité d’empêcher toute ingérence étrangère dans les questions régionales.

Lors de sa visite au Caire pour participer à la réunion de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII), Ehsan Khandouzi, ministre iranien de l’Économie et des Finances, s’est entretenu, lundi, avec Mohamed Maait, son homologue égyptien. Il s’agissait de la première rencontre de ce niveau entre les ministres iranien et égyptien de l’Économie et des Finances depuis près de dix ans.

Pékin a déclaré mardi s’opposer fermement aux sanctions US visant des entreprises et des personnes chinoises qui ont, selon le Trésor américain, des liens avec le développement de drones et d’avions militaires en Iran.

L’amiral Ali Reza Tangsiri, commandant des forces navales des Gardiens de la révolution iranienne, a mis en garde les marines françaises et américaines. Si « des pays étrangers comme les USA, la France et d’autres possèdent des sous-marins à propulsion nucléaire », a-t-il indiqué, « l’entrée de tels sous-marins dans les eaux du Golfe est interdite ». a rapporté l’agence iranienne Tasnim.

En visite en Iran depuis mardi, Serguei Choïgou, ministre russe de la Défense, a déclaré mercredi que les relations avec l’Iran « atteignent de nouveaux sommets », au mépris de la campagne de pression menée par l’Occident contre les deux pays, ont rapporté les médias iraniens.

Le représentant israélien aux Nations unies a déployé une affiche pendant le discours du président iranien, avant d’être expulsé de l’hémicycle. Le diplomate de l’entité sioniste a fustigé l’ONU pour avoir reçu le responsable iranien.

Le président américain a promis lundi de « continuer à sanctionner l’Iran pour ses actions provocatrices dans la région » après l’annonce d’un échange de prisonniers entre Téhéran et Washington, qui le place dans une position politique délicate.

Après plusieurs mois d’attente, l’Iran a finalement annoncé l’échange de prisonniers avec les États-Unis et le déblocage de 6 milliards de dollars de fonds iraniens retenus dans plusieurs pays.

L’Union européenne a appelé l’Iran à revenir sur sa décision de supprimer l’accréditation de plusieurs inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargés de contrôler son programme nucléaire.