L’Iran a condamné dimanche 25 février les frappes des États-Unis et du Royaume-Uni menées la veille sur des sites des rebelles houthis au Yémen, accusant Washington et Londres de « faire monter la tension et les crises » dans la région.

L’Iran a accusé, mercredi 21 février, Israël d’être responsable des explosions qui ont endommagé le réseau de distribution de gaz dans plusieurs régions du pays le 14 février.

Le ministère iranien de la Défense vient de dévoiler un système anti-missiles balistiques ainsi qu’un système de défense aérienne à basse altitude, renforçant ainsi les capacités de défense aérienne du pays dans un contexte régional tendu.

Les Deux explosions ont endommagé dans la nuit de mardi à mercredi le réseau de distribution de gaz en Iran, ont annoncé les autorités en dénonçant un acte « de sabotage et de terrorisme ».

Le chef de la diplomatie iranienne était à Damas pour rencontrer son homologue syrien et le président Bachar el-Assad le 11 février. Hossein Amir Abdollahian a déclaré que l’Iran ferait tout « pour arrêter le génocide à Gaza ».

Sayed Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, s’est entretenu avec Hossein Amir Abdullahian, ministre iranien des Affaires étrangères, et la délégation qui l’accompagnait, en présence de Mojtaba Amani, ambassadeur d’Iran à Beyrouth. La branche armée du Hezbollah qui a bouclé vendredi un millier d’opérations contre Israël depuis le 8 octobre en ciblant une base israélienne dans le Golan, n’a pas manqué de faire parler la poudre samedi. Au moins huit opérations ont ciblé sites et rassemblements armés israéliens.

Face aux menaces américaines, le commandant en chef des Gardiens de la révolution iranienne a averti mercredi que l’Iran n’avait « pas peur de la guerre ». Le chef de la diplomatie iranienne a également appelé Washington à privilégier une « solution politique ».

L’Iran ne se laisse pas marcher sur les pieds. Après les accusation du gouvernement du Royaume Uni le tenant pour responsable des attaques ayant ciblé les soldats US déployés sur le sol syrien, la diplomatie iranienne a convoqué le représentant de Londres à Téhéran. Comme elle a remis en place le chef de l’OTAN.

La justice iranienne accuse le diplomate suédois Johan Floderus de collusion avec l’Etat israélien. Ses accusations sont basées notamment sur ses déplacements et ses communications. L’homme travaillant pour le compte de l’Union européenne a été arrêté le 17 avril 2022.