« Le monde doit savoir que si la guerre s’étend, ses effets nuisibles ne se limiteront pas uniquement à la région du Moyen-Orient », a averti le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, dans un discours prononcé lors d’une rencontre organisée à Téhéran pour commémorer les 40 jours du martyre du secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah. Baptisée « l’Ecole de Nasrallah », cette rencontre a rassemblé des invités venus de 13 pays, dont le Liban, l’Irak, le Bahreïn, l’Egypte, le Koweït, la Turquie, l’Inde, la Malaisie, l’Algérie et la Tunisie.
« L’insécurité et l’instabilité peuvent se propager à d’autres régions, même très lointaines », a ajouté A. Araghchi tout en affirmant que « la résistance est la seule voie pour réaliser la justice ». Le responsable iranien a aussi rendu hommage au Grand martyr de la Oumma sayed Nasrallah, rapportant qu’il estimait que la victoire au Liban et en Palestine nécessite « une résistance et une diplomatie efficaces. L’arme de la résistance est le sang du martyr sayed Nasrallah », a-t-il souligné.
Pendant cette rencontre, le chef du Parlement iranien Mohamad Baqer Qalibaf a évoqué les qualités du Grand martyr de la Oumma, assurant « qu’il a instauré les fondements du Hezbollah et a défendu la Palestine en tant que cause islamique ». Il a aussi salué la résistance au Liban. « L’armée d’occupation a été incapable de pénétrer au sud du Liban grâce à la résilience du Hezbollah et à sa résistance ».
M.B. Qalibaf a également salué la lutte du mouvement de résistance palestinien Hamas « pour le bien de la vérité », affirmant que « le commandant Yahia Sinwar s’est battu jusqu’au dernier souffle pour défendre la résistance ». « La plus grande humiliation de l’entité sioniste est l’incapacité de ses forces à entrer au Liban en dépit des bombardements barbares et de l’assassinat de ses chefs. Nul doute que nous allons célébrer la victoire de la résistance dans la ville sainte d’al-Qods ». Il a averti que « l’offensive contre Gaza et le Liban pourrait s’élargir si les sionistes ne sont pas freinés ».
Assurant que la résistance est encore vivante au Liban et à Gaza, Mohammad Jawad Zarif, vice-président pour les affaires stratégiques, a dit que « la résistance aujourd’hui est plus ferme que jamais face à l’ennemi sioniste. Tant que la Palestine est occupée, cette entité ne connaitra ni la paix ni la stabilité ».