Vendredi, Alger a rappelé son ambassadeur en poste à Bamako pour consultations. Bamako a fait de même. Ces derniers jours, une passe d’armes diplomatique s’était jouée par convocation interposée, justement, de ces deux ambassadeurs. Les invitations à Alger, de groupes signataires de l’accord de paix de 2015, ont agi comme catalyseur à la crise actuelle.

Tous les soldats français déployés au Niger dans le cadre de la lutte antidjihadiste auront quitté le pays d’ici le 22 décembre, ont annoncé mardi 12 décembre les militaires au pouvoir. Le point final d’un départ débuté en octobre dernier.

L’Algérie a annoncé lundi 9 octobre « surseoir » à sa médiation censée mettre fin à la crise qui secoue le Niger depuis la prise de pouvoir par les militaires, dans l’attente de «clarifications ».

Dans le nord-est du Mali, les affrontements avec l’armée malienne ont poussé les rebelles réunis au sein d’une coalition dénommée CSP-PSD d’abandonner, samedi, leur position aux alentours de la localité d’Anéfis (112 km de Kidal).

Le retrait des premiers soldats français du Niger est attendu sous peu. Pas d’amples détails sur cette opération qui sera supervisée sous le contrôle de l’armée nigérienne.

Clap de fin pour la campagne des élections générales au Liberia prévues mardi 10 octobre. Les deux principales affiches du scrutin présidentiel sont menées d’un côté par Georges Weah, président sortant qui entend briguer un second mandat, et de l’autre par Joseph Boakai, ancien vice-président.

Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier ministre nommé par la junte du Niger, s’est rendu à Bamako. Il y a eu une importante séance de travail avec une délégation conduite par son homologue malien Choguel Maïga, avant d’être reçu par le chef de la junte malienne le colonel Assimi Goïta.

L’armée malienne Fama affirme avoir « brisé avec des actions aéroterrestres » le « rideau défensif » ennemi. Référence est ainsi faite aux derniers combats de la journée du 5 octobre ont eu lieu à une dizaine de kilomètres au sud d’Anefis.

Au Burkina Faso, le ministre de la Défense suspend plusieurs officiers et sous-officiers de leur fonction. Les raisons de ces suspensions ne sont pas mentionnées dans les documents officiels signés par le colonel-major Kassoum Coulibaly.