Syrie

L’aviation israélienne a mené plusieurs raids en Syrie, l’un sur Banias faisant un mort et plusieurs blessés et un autre dans la périphérie de Homs tuant six combattants du Hezbollah libanais. Cette nouvelle agression intervient à l’heure où l’entité sioniste est soumise à une pression militaire de l’axe de résistance qui s’étend du Yémen à l’Irak et où le Président syrien est en déplacement à Téhéran.

Faisal Al-Miqdad, ministre syrien des Affaires étrangères, a reçu lundi, au siège du ministère à Damas, Hussein Amir Abdellahian, son homologue iranien, en visite en Syrie depuis Mascate. Les deux diplomates ont inauguré un nouveau consulat non loin de celui détruit il y a une semaine. Sur le pied de guerre, Israël pourrait utiliser la bombe électromagnétique contre l’Iran si Téhéran décide de bombarder des sites stratégiques en riposte à l’attaque meurtrière contre son consulat à Damas, signale le Daily Star.

Un bâtiment annexe de l’ambassade d’Iran à Damas a été rasé par une frappe imputée à Israël lundi. Les personnes qui s’y trouvaient, dont deux généraux de la Force Al-Qods, sont tombées en martyr et d’autres ont été blessées dans cette frappe du consulat iranien à Damas. Engluée dans le bourbier de Gaza, l’entité sioniste tente d’élargir le spectre de la guerre en s’attaquent à cette représentation diplomatique qui est couverte par l’immunité. Cela rappelle à bien des égards l’attaque US contre l’ambassade de Chine dans l’ex-Yougoslavie.

Un raid israélien a été mené, vendredi 29 mars, sur la banlieue d’Alep occasionnant plusieurs morts civils et militaires ainsi que d’importants dégâts matériels. Selon Reuters, le bilan s’élèverait à 38 victimes, dont des membres du Hezbollah. Ce nouveau bombardement a coïncidé avec des attaques menées par les groupes djihadistes contre les positions de l’armée syrienne. Une coïncidence ?

Malgré la défaite territoriale de l’organisation terroriste, l’État islamique (EI) demeure actif et présent dans plusieurs régions syriennes. Le 21 mars, les djihadistes ont tué trois ramasseurs de truffes dans la province orientale de la ville de Raqqa, ancien fief de Daech en Syrie.

Le dernier bastion djihadiste syrien d’Idlib se fracture. Depuis plusieurs jours, la province du nord-ouest syrien est soumise à une vague de manifestations contre l’autorité d’Abou Mohammad al-Jolani, leader de Hayat Tahrir el-Cham. Les habitants lui reprochent les arrestations arbitraires, ainsi que des actes de tortures et des assassinats.