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Nouveau consulat iranien à Damas : Le pacte syro-iranien plus fort que jamais

Faisal Al-Miqdad, ministre syrien des Affaires étrangères, a reçu lundi, au siège du ministère à Damas, Hussein Amir Abdellahian, son homologue iranien, en visite en Syrie depuis Mascate. Les deux diplomates ont inauguré un nouveau consulat non loin de celui détruit il y a une semaine. Sur le pied de guerre, Israël pourrait utiliser la bombe électromagnétique contre l’Iran si Téhéran décide de bombarder des sites stratégiques en riposte à l’attaque meurtrière contre son consulat à Damas, signale le Daily Star.
Nouveau consulat iranien à Damas : Le pacte syro-iranien plus fort que jamais

Lors d’une conférence de presse avec les deux ministres au siège du ministère syrien des Affaires étrangères, F. Al-Miqdad a souligné que « l’agression israélienne contre le consulat iranien à Damas est une violation des lois internationales et de toutes les valeurs sur lesquelles repose l’humanité ». Il a souligné que « l’entité sioniste fasciste fondée sur la haine et la criminalité n’est pas rassasiée des crimes qu’elle commet quotidiennement dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, mais poursuit plutôt ses attaques sur les terres syriennes et libanaises ». Avant de souligner que « l’occupation israélienne est en train de commettre un génocide dans la bande de Gaza, avec le plein soutien des États-Unis », les considérant « directement responsables de la poursuite de ce génocide ». Le chef de la diplomate syrienne a également lancé un appel à « l’humanité pour qu’elle mette fin à ce massacre sioniste dans la bande de Gaza ».

H. Amir Abdellahian a évoqué, lui, sa rencontre avec le président syrien Bachar al-Assad et leur discussion sur « le crime commis par Israël dans le consulat iranien à Damas ». Le chef de la diplomatie iranienne a lui aussi rappelé « le soutien américain aux crimes de guerre commis par l’entité d’occupation israélienne ».

Concernant les répercussions du ciblage israélien du consulat iranien, H. Amir Abdellahian a confirmé la responsabilité des États-Unis dans l’attaque et a souligné « l’inévitabilité d’une sanction iranienne contre l’entité sioniste ».

En conclusion, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdellahian, a souligné la poursuite des efforts iraniens « pour mettre fin au génocide à Gaza et aux crimes de guerre en Cisjordanie et pour mettre fin aux projets de déplacement forcé des Palestiniens ».

Lors de sa visite hier au Sultanat d’Oman où a rencontré Mohammad Abdel Salam, chef de la délégation de négociation de Sanaa, à Mascate, il a affirmé que « l’attaque terroriste sioniste contre le consulat iranien à Damas a été exécutée via un chasseur et des missiles de fabrication américaine ».

Yahya Rahim Safavi, général des gardiens de la révolution iraniens, a prévenu le 7 avril qu’aucune ambassade israélienne n’était «  en sécurité ». Selon Téhéran, Israël aurait déjà « fermé » 27 ambassades.

Sabrina Singh, porte-parole adjointe du Pentagone, a nié tout lien des États-Unis avec la frappe du 1er avril : « Je peux réfuter catégoriquement cela et dire que l’armée américaine n’a eu aucune implication dans cette frappe à Damas », a-t-elle déclaré aux journalistes. Le 2 avril, celle-ci avait déjà déclaré que le Pentagone ne s’était pas vu notifier une telle information par l’État hébreu. Au lendemain de la frappe, John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis avait qualifié d’ « absurdes » les commentaires du chef de la diplomatie iranienne selon lesquels les États-Unis devaient « assumer leurs responsabilités» dans l’attaque, «en tant que partisans du régime sioniste ».

Le territoire syrien est le théâtre d’une guerre qui ne dit pas son nom entre Israël et l’Iran. L’État hébreu cible régulièrement, dit-il, les convois d’armes iraniennes à destination du Hezbollah libanais. Dans la nuit du 25 au 26 mars, une frappe imputée aux États-Unis a fait plusieurs morts dans la banlieue de Deir ez-Zor, à l’est du pays. À la suite de ce raid US, la diplomatie syrienne a condamné «l’agression» de Washington tout en exigeant le retrait de ses forces.

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