Algérie

L’Algérie fait face à la proclamation d’une nouvelle entité indépendantiste, appelée le « Mouvement pour la Libération du Sud de l’Algérie ». L’entité revendique la création d’un Etat au Sahara algérien, par le recours exclusif aux armes.

La démonstration de force à laquelle s’adonne l’Algérie aux confins du Royaume se poursuit. Ainsi, après Béchar, Saïd Chengriha, chef des armées de l’Algérie, s’est déplacé mercredi à Tindouf, à la frontière avec le Maroc pour superviser de nouvelles manœuvres militaires à balles réelles.

Le général Saïd Chengriha a supervisé, mardi, un exercice militaire à balles réelles dans la 3e région militaire de Béchar, près de la frontière avec le Maroc, au sein de laquelle il officiait avant sa promotion à la tête de l’armée terrestre, lors des purges menées en août 2018 par Gaid Salah, ex-homme fort du système.

Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères qui a représenté le président Abdelmadjid Tebboune à la cérémonie du couronnement du roi Charles III. Lors des entretiens avec Lord Ahmad Tariq, ministre d’Etat britannique aux Affaires étrangères pour l’Asie du Sud et du Centre, l’Afrique du Nord, l’ONU et le Commonwealth, le dossier saharien a été abordé.

Le Maroc entrave l’exploitation de la mine de fer Gara Djebilet, dans la province de Tindouf, dont les réserves atteignent un milliard de tonnes. Tel est le verdict des médias algériens qui se sont faits l’écho des déclarations du Wali de l’Etat de Béchar. Ce dossier a été exhumé à l’heure où Rabat remet au goût du jour la question du Sahara oriental rattaché, à l’époque, par Paris à l’Algérie française.