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B. Johnson aurait été menacé par V. Poutine : Moscou remet les choses en place…

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Les allégations de Boris Johnson, ancien Premier ministre britannique, selon lesquelles le Président Poutine l’aurait « menacé de missiles » lors d’une conversation téléphonique, sont mensongères, a déclaré lundi, Dmitri Peskov, porte-parole du chef de l’État russe.
B. Johnson aurait été menacé par V. Poutine

« Ce que M. Johnson a dit n’est pas vrai. Plus exactement, c’est un mensonge, il n’y a pas eu de menaces de missiles », a-t-il déclaré aux journalistes. Soit B. Johnson a délibérément menti, soit il n’a pas compris les dires de V. Poutine, estime le porte-parole du Kremlin. S’il s’agit d’un mensonge délibéré, les raisons pour lesquelles il a présenté une telle version des faits sont sujets à questionnements, a ajouté D. Peskov. « Je sais quel était le sujet de cette conversation […]. Il n’y a eu aucune menace de missiles. M. Poutine a parlé des défis pour la sécurité de la Russie. Il a noté que le déploiement potentiel de missiles otaniens ou américains à proximité des frontières russes, en cas d’entrée de l’Ukraine à l’Otan, signifierait que n’importe quel missile pourrait atteindre Moscou en quelques minutes », a précisé le porte-parole. Si M. Johnson n’a pas compris de quoi il était question, il serait probablement temps de « s’inquiéter pour les interlocuteurs du Président » russe, a-t-il conclu.

L’ambassade russe a aussi commenté les propos de B. Johnson sur sa conversation avec V. Poutine. Les déclarations de l’ancien Premier ministre britannique et les appels lancés au parlement britannique à « un face à face contre la Russie » ne font que « conduire à une nouvelle escalade de la crise militaire aiguë » en Europe, selon la mission diplomatie. En violant la confidentialité des entretiens entre les deux dirigeants, B. Johnson a réussi à en déformer le contenu en lui donnant un sens exactement opposé, a noté l’ambassade.

Le 29 janvier, Daily Telegraph et Daily Mail avaient publié les propos de B. Johnson extraits du documentaire Poutine contre l’Occident. L’ancien Premier ministre britannique y prétend que V. Poutine, a tenté d’intimider B. Johnson lors d’une « très longue et très extraordinaire conversation téléphonique » en février 2022, en réponse à ses mises en garde contre le lancement d’une opération russe en Ukraine.

Tobias Ellwood, chef de la commission parlementaire britannique sur la défense a déclaré lundi que le Royaume-Uni est impliqué dans le conflit en Ukraine et doit avoir un « face à face » avec la Russie.

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