#Libération_Palestine

Logo Perspectives med

Après Rabat, le chef de la diplomatie nigérien à Alger : A. Attaf fait valoir les bienfais de « la route transsaharienne »

Assistera-t-on à une compétition diplomatique entre Rabat et Alger autour du Sahel ? Tout prête à le croire. Après son déplacement dans le Royaume où il a officialisé l’adhésion de son pays au projet Atlantique, le chef de la diplomatie nigérien à fait un déplacement à Alger. La diplomatie algérienne lui a exhumé, à cette occasion, « la route transsaharienne » et ses bienfaits.
Après Rabat, le chef de la diplomatie nigérien à Alger : A. Attaf fait valoir les bienfais de « la route transsaharienne »

A Alger, Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères, a reçu Bakary Yaou Sangaré, son homologue nigérien. « Les deux ministres se sont, longuement, entretenus sur l’évaluation des relations de coopération entre les deux pays dans différents domaines, notamment la route transsaharienne, au regard de son rôle dans le désenclavement et le développement au Sahel », indique un communiqué de la diplomatie algérienne.

A.Attaf et B.Y. Sangaré « ont passé en revue, les développements de la situation dans la région, notamment la crise au Niger, d’autant que le ministre nigérien a salué le rôle de l’Algérie dans le soutien à son pays pour sortir de la crise actuelle », ajoute la même source.

Ces entretiens interviennent seulement trois jours après la participation du ministre des Affaires étrangères du Niger à la réunion, tenue samedi 23 décembre à Marrakech, consacrée à l’examen de l’initiative lancée, le 6 novembre, par le roi Mohammed VI sur l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique. Une rencontre couronnée par l’adhésion du Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad au projet royal.

Les relations entre Alger et Niamey sont grippées depuis le coup d’Etat du 26 juillet. Le président déchu Mohamed Bazoum était considéré comme proche du pouvoir algérien. Depuis, les divergences entre les deux pays se font au grand jour. En octobre, les nouvelles autorités au Niger avaient tenu à préciser qu’elles n’ont pas accepté la transition de six mois proposée par la médiation algérienne. « Le gouvernement de la République du Niger rejette lesdites conclusions tout en réitérant sa volonté de préserver les liens d’amitié et de fraternité avec l’Algérie », avait clarifié Niamey.

Recommandé pour vous