Lors du Congrès national du RNI convoqué samedi 11 janvier 2025 à Rabat, A. Akhannouch a affirmé, que depuis son investiture, ce gouvernement a fait face aux crises successives avec une détermination empreinte de « confiance et de responsabilité ». Parmi ces défis, il a cité le séisme d’Al-Haouz et les inondations ayant ravagé certaines régions du pays. « Nous avons abordé chaque épreuve avec un esprit de responsabilité nationale, refusant de les instrumentaliser à des fins politiques ou électorales, car nous ne sommes pas des opportunistes profitant des malheurs », a-t-il soutenu.
« Vous devez aujourd’hui vous enorgueillir d’appartenir à ce parti, au sein d’une majorité cohérente qui soutient un gouvernement résilient, engagé dans des stratégies ambitieuses, sous la guidance Sa Majesté pour construire le ‘Maroc de l’avenir’ tant désiré par tous les Marocains », a-t-il martelé aux membres de sa formation réunis pour l’occasion. Dans cette optique, le chef du gouvernement a insisté sur le fait que son administration orchestre un programme d’urgence doté d’un budget d’au moins 2,5 milliards de dirhams, consacré à la réhabilitation des zones sinistrées par les inondations, à la remise en état des infrastructures routières et essentielles, ainsi qu’au soutien des activités agricoles. Parallèlement, il a affirmé que le gouvernement poursuit avec rigueur la mise en œuvre d’un programme exhaustif de reconstruction et de réhabilitation des régions affectées par le séisme d’Al-Haouz.
De plus, le chef du RNI a fait savoir que « la seconde moitié de ce mandat se posera comme un point nodal pour l’élaboration de stratégies prioritaires, notamment en ce qui concerne l’emploi et la gestion stratégique de l’eau ». Il a précisé que « la perspective gouvernementale pour répondre au stress hydrique se matérialise par une mise en œuvre optimale du programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation pour la période 2020-2027, conformément aux hautes directives royales ».
A. Akhannouch a également révélé que son gouvernement poursuivra le « renforcement des infrastructures hydrauliques, en achevant la construction de 15 grands barrages, en accélérant l’interconnexion des bassins versants à l’échelle nationale et en dynamisant les projets de dessalement d’eau de mer, avec pour objectif de mobiliser 1,7 milliard de mètres cubes d’ici 2030, grâce à un investissement de 18 milliards de dirhams ».
Concernant la question cruciale de l’emploi, il a insisté sur le fait que « l’année 2025 sera une étape déterminante pour l’orientation stratégique du gouvernement, visant à réduire le taux de chômage et à générer des opportunités d’emploi pour la jeunesse marocaine, articulée autour d’une approche intégrée, soutenue par la mobilisation d’une enveloppe financière minimale de 14 milliards de dirhams ». Et de souligner, dans ce cadre, l’importance de « promouvoir l’investissement productif comme un pilier fondamental pour l’emploi, en mettant l’accent sur des secteurs clés tels que l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services, tout en stimulant le dynamisme du tissu entrepreneurial, qu’il soit moyen, petit ou très petit »
Quant au projet de loi organique sur le droit de grève, A. Akhannouch a noté qu’après des décennies d’attente, ce gouvernement a eu l’audace d’aborder le cadre juridique de cette loi, un pas cruciale pour améliorer le climat des affaires et renforcer l’attractivité de l’économie nationale, notamment en matière d’investissement et de protection des droits des travailleurs. Il a affirmé que « notre expérience gouvernementale démontre notre appartenance à une école politique exemplaire, ancrée dans des valeurs de sérieux et de responsabilité, pratiquant une politique éthique qui place les intérêts du pays au-dessus des considérations personnelles ».
Le chef du RNI a mis aussi en évidence les résultats électoraux probants de son parti, attestant d’une confiance renouvelée chez les citoyens. Et de préciser que, depuis la prise en charge de la gestion du parti, une organisation modèle a été établie, reposant sur la création de 19 organisations parallèles fondées sur la confiance entre la direction et les militants.
