Citant Pepa Millan, porte-parole du parti d’extrême droite, les médias ibériques se font l’écho des critiques envers l’exécutif de Sánchez, et son « échec » sur le dossier. P. Millan a reproché au gouvernement aussi de « ne pas avoir pris de mesures» dans le cas de ce double meurtre, survenu en février dernier, sachant que les autorités «savaient où se trouvait le suspect dans un village côtier du Maroc ». En outre, elle a accusé le Parti socialiste au pouvoir en Espagne de ce qu’elle a qualifié de « soumission absolue » au Maroc.
En août dernier, Vozpópuli a rapporté que les suspects se trouveraient à Dalia, selon des sources proches de l’enquête. Ces dernières ont indiqué que les autorités du royaume ibérique attendaient l’autorisation de leurs homologues pour procéder à l’arrestation des deux ressortissants.
Les traces ADN comparées aux bases de données disponibles auprès de la police espagnole ont révélé la corrélation avec des individus ayant des antécédents. Parmi eux figurent Karim Gabarde, neveu d’un baron marocain du haschisch dit « Pus Pus » basé sur la Costa Del Sol, ainsi que deux autres ressortissants. Le mis en cause principal aurait agi individuellement au moment du meurtre.