Les méthodes de guerre employées par Israël dans la bande de Gaza « correspondent aux caractéristiques d’un génocide », affirme jeudi un Comité spécial de l’ONU chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes. Le Comité met en exergue les « pertes civiles massives et les conditions imposées aux Palestiniens sur place mettant leur vie en danger intentionnellement », dans un rapport qui doit être présenté lundi à l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Ce rapport rejoint le constat établi par l’ONG Human Rights Watch qui parle aussi de de « crimes de guerre ». Un médecin britannique de retour de l’enclave palestinienne décrit des scènes d’horreur qui accablent l’occupant sioniste.

Le Polisario a lancé, la semaine dernière, une nouvelle édition de « Vacances en paix ». Des centaines d’enfants originaires des camps de Tindouf sont convoyé durant la saison estivale vers certains pays européens, notamment l’Espagne, pour y passer quelques semaines chez des familles d’accueil. Souvent, ce séjour se prolonge sur quelques années, avec la bénédiction du Polisario. Le Forum de Soutien aux Autonomistes de Tindouf (FORSATIN) dénonce cette forme d’esclavagisme.

La Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) a exprimé son « rejet total » des allégations contenues dans la partie consacrée au Maroc du rapport 2023 de Human Rights Watch (HRW), publié le 11 janvier, réaffirmant sa disposition à interagir de manière constructive et positive avec les organisations non gouvernementales sérieuses et professionnelles.

Israël a utilisé des munitions au phosphore blanc lors de ses opérations militaires à Gaza et au Liban, a établi Human Rights Watch. Ce type de munitions, à fort potentiel incendiaire, provoque de graves blessures et est interdit à l’encontre des civils par le droit international.

Le rapport annuel sur la situation des droits humains au Maroc, publié il y a quelques jours, ne déroge pas à la règle. Human Rights Watch (HRW) liste les principales atteintes à la liberté d’expression dans le royaume et les procès visant des défenseurs des droits humains. Les autorités ont « intensifié le harcèlement des militants et des voix critiques et ont poursuivi les arrestations et les procès iniques à l’encontre d’opposants, de journalistes, de blogueurs et de défenseurs des droits humains », l’année dernière.