Naftali Bennett « partira aujourd’hui (lundi) pour une visite historique à Bahreïn sur invitation du prince héritier et Premier ministre Salmane ben Hamad Al-Khalifa », a indiqué son bureau dans un communiqué. Israël et Bahreïn ont normalisé leurs relations en septembre 2020. Une normalisation qui ne passe pas aux yeux de la population de cette monarchie. Ainsi, Cheikh Issa Qassem, dignitaire religieux, a appelé ses compatriotes Bahreïnis à refuser de faire de Bahreïn un pays soumis à l’entité israélienne. « Chaque musulman à Bahreïn et dans d’autres pays islamiques doit s’opposer à la politique injuste qui veut que nous fassions partie d’Israël », a insisté I.Qassem, lors d’un discours à l’occasion du soulèvement du 14 février.
« Chaque jour, nous voyons qu’un nouveau pouvoir est alloué à cette entité déchue sur la terre de Bahreïn… », a-t-il ajouté. Tout en rappelant que « le gouvernement (bahreïni) s’est soumis au désir de l’entité oppressive sioniste et américaine d’accréditer un haut responsable de l’armée israélienne pour diriger de près et directement le mouvement d’invasion coloniale de Bahreïn par cette entité », a poursuivi le dignitaire déchu de sa nationalité et exilé pour avoir réclamé des réformes populaires dans ce petit royaume du Golfe. « Qu’est ce qui nous reste pour être complètement occupés ? Qu’est ce qui nous reste pour nous séparer de notre nation, faire partie de l’entité israélienne et entrer dans une guerre contre notre nation au nom de la fierté d’Israël et pour écraser la nation islamique ? », s’est-il en outre interrogé.