« Nous allons bientôt nous rencontrer en Libye dans le cadre de consultations trilatérales (Algérie-Tunisie-Libye), et nous attendons que Son Excellence le Président M. Younes El-Menfi fixe la date » de cette rencontre, a souligné A. Tebboune aux médias.
Y. El Menfi a lui aussi confirmé que les trois dirigeants « veulent parachever l’édification de ce cadre tripartite pour qu’il soit une plateforme d’action au niveau du sommet et des commissions ».
Ce n’est pas la première fois que la Libye est présentée comme une possible terre d’accueil du prochain sommet entre les trois pays maghrébins. A l’issue de la rencontre du 22 avril tenue en Tunisie, les chefs d’État se sont donné rendez-vous à Tripoli, contrôlée par les forces proches du Conseil présidentiel libyen.
L’Algérie promeut son projet maghrébin depuis mars dernier, en marge des travaux du 7e sommet du Forum des pays exportateurs de gaz. Pour l’heure, la Mauritanie refuse de rejoindre le groupe, malgré les nombreux appels algériens. Le chef de la diplomatie de l’Algérie s’est dit confiant en l’adhésion de Nouakchott au projet. « Je conseille aux voix qui font état d’une hésitation de la Mauritanie à suivre les pas de la Tunisie et de la Libye de suivre l’actualité », avait souligné Ahmed Attaf lors d’une conférence de presse tenue fin mars à Alger.
La visite du président du Conseil présidentiel en Libye a coïncidé avec l’arrivée à Nouakchott du chef des armées algérien, le général Said Chengriha, porteur d’un message d’Abdelmadjid Tebboune à Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Pour rappel, une semaine après le sommet tripartite du 22 avril à Tunis, l’agence algérienne de presse (APS), avait publié une dépêche en forme d’acte de décès de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), lancée le 17 février 1989 à Marrakech.