Sergeï Narychkin, directeur du service russe de renseignement extérieur, a déclaré que « les Anglo-Saxons, comme ils le font habituellement, s’apprêtent à appuyer leurs machinations par une campagne médiatique puissante, dont le but est de montrer que le choix du monde arabe de reprendre dialogue avec le président syrien Bachar al-Assad était une erreur stratégique, et que ceux qui ne sont pas d’accord sur cette approche, seront directement menacés de sanctions. » En mai dernier, la Syrie a été réintégrée au sein de la Ligue arabe et participé au sommet arabe après la normalisation de ses relations avec les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite.
S Narychkin a aussi accusé James Milloy, commandant adjoint du Commandement central US, de « diriger les activités terroristes de Daech dans le sud de la Syrie et à Damas ».
Dans ce contexte, le site « Voice of America » a déclaré, que « les États-Unis font pression pour des sanctions plus sévères contre la Syrie ». Ajoutant que « les législateurs américains étudient une législation qui renforcerait les sanctions contre la Syrie et empêcherait la normalisation des relations avec tout gouvernement syrien dirigé par le président Bachar al-Assad ».
Le même site rappelle que « le projet de loi, qui a été présenté par le représentant Joe Wilson et environ 35 de ses collègues, élargit la portée de la loi César, qui a imposé une série de sanctions strictes à la Syrie en 2020 ». Il a indiqué que cette nouvelle mesure, connue sous le nom de « loi contre la normalisation avec le régime d’Assad », « punira les pays arabes, comme l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et d’autres pays qui ont rétabli des relations diplomatiques avec le gouvernement syrien, s’ils investir en Syrie. »
Par ailleurs, Alexander Lavrentiev, envoyé spécial du président russe pour les affaires de règlement syrien, a affirmé que « Moscou détient des informations selon lesquelles Washington renforce sa présence militaire en Syrie ». Ces affirmations sont corroborées par des sources à l’intérieur du camp d’al-Roukban en Syrie. Elles ont confirmé pour la chaine de télévision d’information libanaise satellitaire al-Mayadeen que les États-Unis « veulent que le camp soit maintenu et empêcher son démantèlement par les parties syrienne et jordanienne, avec le soutien de la Russie, afin de préserver le prétexte qui justifie le maintien de leurs forces dans la base illégale d’al-Tanf. »