Le nombre de soldats français installés dans les capitales de ces pays, pourrait être diminué à une centaine dans chacune, précise le journal.
Jusqu’à présent, les contingents militaires français à Libreville et Dakar comprenaient 350 soldats français chacun.
Quant à la capitale ivoirienne Abidjan, y étaient déployées près de 950 soldats.
A rappeler que cette décision de l’Elysée intervient dans le sillage des départs forcés des contingents français déployés naguère dans les pays du Sahel où Paris supervisait ce qui s’apparente à une lutte antidjihadiste. Une aubaine pour la Russie dont les drapeaux avaient été hissés par les manifestants maliens, burkinabés et nigériens. Moscou qui pilote le nouvel ordre mondial multipolaire a réagi. La Russie serait prête à nouer un partenariat avec l’Alliance des États du Sahel si ses trois pays membres en expriment l’envie, a déclaré l’ambassadeur de Russie en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.
Si les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger « considèrent utile de s’adresser à la Russie pour établir une coopération [au niveau de l’AES], je pense que nous envisagerons [une telle possibilité] », a déclaré l’ambassadeur de Russie en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.
« La Fédération de Russie a toujours prôné le développement des relations avec les organisations régionales et sous-régionales du continent africain », a ajouté Alexeï Saltykov dans un entretien accordé à une chaîne de télévision russe.