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J. Biden écourte son déplacement asiatique : La dette le prend au cou…

Après le sommet du G7 à Hiroshima, le président américain a dû renoncer à se rendre en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour une visite historique, avant d’embrayer sur l’Australie pour une rencontre des dirigeants du Quad (États-Unis, Japon, Australie, Inde).
J. Biden écourte son déplacement asiatique

Joe Biden vient de rater l’occasion de rivaliser avec la Chine dans l’Indopacifique. Le président américain a dû annuler sa visite historique en Papouasie-Nouvelle-Guinée où il devait se rendre après la réunion, au Japon, du G7. Son escale et son discours attendu au Parlement local de cet État insulaire d’Océanie étaient censés marquer des points face au géant chinois et affirmer l’intérêt stratégique que les États-Unis accordent à cette région. 

Il y a un an, Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise de l’époque, avait fait une tournée remarquée en Papouasie, à Kiribati et au Vanuatu, au Samoa et aux îles Fidji pour y faire la promotion d’un vaste accord de libre-échange et de sécurité. Depuis, Washington n’avait de cesse de souligner l’importance de ces États insulaires d’Océanie, notamment en y ouvrant des ambassades. 

L’annulation du voyage du président US fournit une belle occasion à Pékin de répéter que les États-Unis ne sont pas un partenaire fiable. La Papouasie-Nouvelle-Guinée avait même annoncé un jour férié pour accueillir le président américain. Un espoir douché qui sera difficile à faire oublier.

J. Biden est appelé à reprendre les négociations avec l’opposition au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette, fixé à 31 381 milliards de dollars (environ 29 000 milliards d’euros). Sans quoi, le pays de l’Oncle Sam pourrait se retrouver au premier juin dans une situation des plus inconfortables : en défaut de paiement. Une situation dans laquelle l’État fédéral se verrait dans l’incapacité de débourser un seul centime, qu’il s’agisse de payer des salaires, verser des prestations sociales ou rembourser ses créanciers.

Oubliée aussi la visite en Australie, auprès d’un allié qui vient de s’investir dans un très ambitieux programme de sous-marins avec les États-Unis. Ratée enfin la réunion, prévue dans le cadre spectaculaire de l’opéra de Sydney, avec les dirigeants du Quad, format diplomatique qui indispose particulièrement Pékin (États-Unis, Australie, Japon, Inde). 

La Maison Blanche avait assuré que le Président devait s’entretenir avec tout le monde en marge du G7. Avant de recevoir Narendra Modi, Premier ministre indien, le 22 juin pour une visite d’État. Mardi, une proposition similaire été faite à Anthony Albanese, chef du gouvernement australien.

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