Cette loi engage les autorités publiques «à mettre en place des garanties légales et institutionnelles aux fins de protéger les journalistes contre toute agression ou menace lors de l’exercice de leur profession», mais jamais mises en place, regrette Saïd Essoulami, président du CMF.
Dans les faits, le Maroc a mis en place des structures ministérielles ad hoc mais le CMF constate que la Commission dédiée est «restée insensible aux plaintes des journalistes et n’a enquêté sur aucune déposée par les journalistes, directement par eux/elles-mêmes ou à travers le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM)». Si «les autorités publiques ont maintes fois déclaré combattre dans les instances internationales des droits de l’homme», le CMF dénonce l’absence de procédure contre les agressions des journalistes, «ce qui encourage l’impunité».
Voilà pourquoi le CMF demande notamment «la révision de l’environnement juridique qui limitent la liberté d’expression des journalistes» et une «protection à toute personne qui exerce l’activité du journalisme de façon régulière, et pas seulement aux détenteurs de la carte de presse ; et que celle-ci couvre aussi les agressions et les menaces provoquées par des acteurs non-étatiques hors ligne comme en ligne».
Le communiqué du Centre a été adressé à Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, Mohammed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, la culture et la communication, Mohamed Laaraj, président de la Commission parlementaire de justice, de législation et des droits de l’Homme, Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme, et Younes Moujahid, président du Conseil national de la presse.
Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a fait écho à l’appel du CMF.
En kiosque
Immunité des journalistes : Le CFM invite l’Etat à se conformer aux engagements pris
Continuer la lecture
Add A Comment
Maroc
Services
Subscribe to Updates
Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.
© 2024 Pm-Editions. | Réalisation & Seo : Digitaltransformer.ma.