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En Ethiopie, la situation se dégrade : L’Etat perd du terrain face à la rébellion

En Éthiopie, les espoirs d’un cessez-le-feu s’éloignent malgré les nombreux efforts diplomatiques. La coalition de rebelles tigréens et oromos est désormais à moins de 200 kilomètres de la capitale, Addis-Abeba. Aby Ahmed, chef du gouvernement, annonce vouloir résister jusqu’à la victoire…

L’avancée des rebelles en direction d’Addis-Abeba s’avère irremédiable. La progression des forces de défense tigréennes et leurs alliés oromos dans la région Amhara s’est matérialisée par la prise, dimanche 21 novembre, de la ville de Shewa Robit. Un développement qui accrédite l’idée que la rébellion se trouveraient désormais près du col de Debre Sina, à environ 190 kilomètres, au nord de la capitale éthiopienne.
Depuis deux semaines, Union africaine et diplomates occidentaux tentent de mettre un terme à la guerre civile, mais rien n’y fait. Face à cette dégradation, plus rapide que prévu, les organisations internationales craignent l’isolement prochain d’Addis-Abeba. Les Nations unies ont ordonné aux familles de quitter le pays et l’Union africaine devrait faire de même plus tard dans la semaine, selon une source diplomatique. Plusieurs pays dont les États-Unis, avaient déjà demandé le départ de leurs citoyens, de peur que l’aéroport international ne puisse plus opérer dans les semaines à venir.
Quant à la France et à la Turquie, elles recommandent, elles aussi, aux ressortissants n’ayant pas besoin de rester en Éthiopie, de sortir du territoire le plus rapidement possible.
D’après un diplomate occidental, en poste dans la capitale éthiopienne, les pourparlers de ces derniers jours n’ont rien donné. Aucune des deux parties ne donne réellement l’impression de vouloir cesser les hostilités d’où l’accélération des opérations militaires.

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