« Les responsables discutent régulièrement du Sahara occidental avec des partenaires internationaux, notamment l’ONU, le Maroc et l’Algérie. Nous continuons d’encourager un engagement constructif dans le processus politique », a encore précisé H. Falconer.Le diplomate britannique n’a fait aucune mention au Polisario.
A rappeler que le sous-secrétaire d’Etat au ministère britannique des Affaires étrangères, a reçu Staffan de Mistura, mercredi 18 septembre à Londres. « Une discussion constructive que j’ai eue aujourd’hui avec Staffan de Mistura, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, sur l’importance du processus politique mené par l’ONU », a indiqué le responsable britannique sur X. « La recherche d’une solution acceptée par tous contribuerait de manière significative à la sécurité et à la prospérité régionale », a précisé H. Falconer.
Ces entretiens interviennent alors que le secrétaire général des Nations unies doit publier, dans les semaines à venir, un nouveau rapport sur la situation au Sahara occidental. De son côté, le Conseil de sécurité adoptera vers la fin octobre 2024, une résolution devant proroger le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire.
Pour rappel, le gouvernement britannique de gauche avait affirmé, en août dernier, que « les activités commerciales au Sahara occidental sont légales ». Mois au cours duquel David Lammy, ministre des Affaires étrangères, a eu un entretien téléphonique avec Nasser Bourita, son homologue marocain.
A rappeler que Lord Collins of Highbury, sous-secrétaire d’Etat parlementaire aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement du Royaume-Uni, a rencontré, le 12 août à New York en marge d’une rencontre des membres du Conseil de sécurité, Lounès Magramane, secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères. Deux jours après, D. Lammy a téléphoné à Ahmed Attaf, son alter égo algérien.