Le patron du Hezbollah est sorti des bois pour démentir tous les pronostics quant à la déconfiture de la résistance et sa pleine prédisposition à jeter les armes. Selon N. Qassem, l’exigence de désarmer la résistance « qui a réalisé des exploits pendant 40 ans » vise à affaiblir le Liban alors que la priorité devrait être accordée à l’expulsion de l’occupation israélienne du sol libanais, a-t-il insisté.
Evoquant le dialogue sur la stratégie défensive, il a établi plusieurs conditions préalables, en tête desquelles le respect strict par l’entité sioniste de l’accord de cessez-le feu conclu fin novembre, sur la base de la résolution 1701. Il a précisé que le dialogue sur cette stratégie se fera loin des médias, assurant que le chef de l’Etat libanais veille à sa réussite. Il a en outre demandé à l’Etat libanais d’honorer ses engagements en faveur de la reconstruction des régions détruites dans la guerre israélienne contre le Liban.
Le numéro un Hezbollah a également opposé un refus catégorique à la tutelle américaine sur le Liban ne serait-ce que parce que les Etats-Unis « parrainent Israël » et « s’immiscent dans tous les détails ».
Il a conclu en saluant le peuple du Yémen et son leader, « une lueur de lumière de la résistance et de l’honneur », selon ses termes.