Gaz

Lundi, Reuters a fait état de déclarations faites par un haut fonctionnaire marocain, sur l’évolution du dossier « gaz algérien ». Ainsi, Rabat et Madrid seraient en discussion sur la possibilité d’inverser le flux du gazoduc Maghreb-Europe, au cas où l’Algérie ne renouvellerait pas l’accord d’approvisionnement qui arrive à expiration le 31 octobre.

José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères espagnol, est attendu à Alger, jeudi 30 septembre. C’est la garantie de l’approvisionnement du marché ibérique en gaz algérien qui motive, en premier, ce déplacement. Alger avait décidé, fin août dernier, d’abandonner le gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui transite par le Maroc au profit de Medgas qui dessert directement l’Espagne.

Au moment où le Liban s’apprête à réceptionner du carburant iranien pour alléger les pénuries d’essence et de diesel, une délégation du Congrès américain s’est entretenu, mercredi 1 septembre, avec plusieurs dirigeants libanais. Une occasion pour sensibiliser contre l’Iran et vouer aux gémonies le Hezbollah.

Après la rupture des relations diplomatiques avec Rabat, le système algérien continue sur sa lancée hostile en cherchant à torpiller le projet de gazoduc Maroc-Nigeria. Ce serait l’aboutissement de la guerre du gaz à laquelle se livre l’Algérie à l’encontre du Maroc. Le premier coup de semonce a été la mise à l’écart du GNE qui canalisait le gaz algérien vers l’Europe via le Maroc.

Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Energie et des Mines, a annoncé, jeudi à Alger, que l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel algérien sera assuré à travers le gazoduc Medgaz, mettant en exergue le récent projet d’extension de la capacité du ce gazoduc reliant directement les deux pays.