Droits humains

Le Bureau de la démocratie, des droits de l’Homme et du travail du Département d’État américain a publié, lundi, son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde en 2022. La section dédiée au Maroc est accablante, pointant entre autres, « la torture ou les traitements cruels, inhumains ou dégradants infligés par certains membres des forces de sécurité » au Maroc. Le rapport évoque aussi « de graves restrictions à la liberté d’expression et aux médias », une « grave corruption gouvernementale » et « l’absence d’enquête et de responsabilité pour la violence sexiste ».

Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, a tenu lundi à Lisbonne, un entretien avec Bjørn Berge, secrétaire général adjoint du Conseil de l’Europe (CdE), axé sur les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et le Conseil et d’élargir ses domaines.

Les travaux de la 52e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, à Genève, ont mis aux prises, une fois de plus, le Maroc et l’Algérie sur la question du Sahara occidental. Mercredi, la délégation marocaine a ainsi réfuté les allégations véhiculées par l’Algérie, en dénonçant une « fuite en avant » et « l’instrumentalisation des exigences des droits de l’Homme ».

Le rapport annuel sur la situation des droits humains au Maroc, publié il y a quelques jours, ne déroge pas à la règle. Human Rights Watch (HRW) liste les principales atteintes à la liberté d’expression dans le royaume et les procès visant des défenseurs des droits humains. Les autorités ont « intensifié le harcèlement des militants et des voix critiques et ont poursuivi les arrestations et les procès iniques à l’encontre d’opposants, de journalistes, de blogueurs et de défenseurs des droits humains », l’année dernière.

Trois personnes sont décédées vendredi après avoir été touchées par des tirs, dans le Xe arrondissement de Paris, a indiqué le parquet, précisant que trois autres personnes, tous kurdes, avaient été blessées. Le tireur présumé a été interpellé et amené à l’hôpital.