Normalisation

Le gouvernement espagnol fait transpirer des informations au compte-gouttes sur une probable reprise plus ou moins rapide des relations avec le Maroc. Le sommet euro-africain qui se tient à la mi-février à Bruxelles pourrait représenter une occasion pour les chefs de la diplomatie des deux pays de sacrifier au shake-hands usuel. Et plus si affinités.

Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Ahmad Nasser al-Mohammad Al-Sabah, a affirmé lors de son arrivée à l’aéroport international de Beyrouth que sa « visite au Liban vise à le soutenir et à l’aider à surmonter les difficultés et à instaurer la confiance ».

Des politiques israéliens restent sceptiques quant à l’aboutissement du processus de normalisation enclenché par les accords d’Abraham. Eli Avidar, ministre au gouvernement israélien, chargé de la Planification stratégique, s’est expliqué à ce sujet il y a quelques jours au média israélien Maariv, en affirmant que ces accords seraient construits sur des bases «fragiles» et qu’ils peuvent être annulés à tout moment.