Espagne

La connectivité des ports espagnols et marocains est à l’ordre du jour depuis que la normalisation des relations entre les deux pays voisins a pris son envol avec le séjour à Rabat du chef de l’Exécutif espagnol. De l’autre côté du Détroit, on loue la reprise du trafic maritime et on fonde aussi de grands espoirs sur la prochaine opération « Marhaba-2022 ».

Sebta et Melilla ne seront pas incluses dans le traité fondateur de l’OTAN. Telle est la démarche voulue par l’Exécutif espagnol qui assure que cette question n’est pas à l’ordre du jour ni aujourd’hui ni lors du 32ème sommet de l’Alliance de juin prochain. Madrid qui vient de renouer avec Rabat n’entend pas torpiller le processus de réconciliation qui vient d’être scellé avec le Maroc.

Le Parti Populaire, première force de l’opposition au Parlement, ne lâche rien face à l’Exécutif dirigé par le socialiste Pedro Sanchez. Et exige sa comparution à la Chambre des représentants pour qu’il «rende compte des questions abordées lors de sa visite au Maroc», a écrit mardi 12 avril sur Twitter Cuca Gamarra nouvelle secrétaire générale du PP.

L’Espagne a publié jeudi au Bulletin officiel d’État l’accord signé avec le Maroc en 2019 portant sur l’immigration et la criminalité, notamment le terrorisme ou le trafic d’êtres humains. Cette initiative intervient le jour même où le chef du gouvernement espagnol entame une visite à Rabat. Quid de la teneur de cet accord ?

Le roi Mohammed VI qui s’est entretenu au téléphone, jeudi, avec le président du gouvernement espagnol, a invité Pedro Sánchez, à visiter le Royaume, indique un communiqué du cabinet royal. A la suite de cet appel, le chef de la diplomatie espagnole a reporté la visite prévue à Rabat le 1er avril. Il accompagnera le chef du gouvernement lors de sa visite dans le Royaume.