L’accord, signé à Rabat le 13 février 2019, rapporte El Pais, avait été paraphé par Fernando Grande-Marlaska, ministre espagnol de l’Intérieur, et Abdelouafi Laftit, son homologue marocain, doit entrer en vigueur à partir du 30 avril prochain.
il prévoit la collaboration entre les deux pays, notamment l’échange d’informations et la fourniture d’une assistance dans le cadre des activités d’enquête opérationnelles. Il est prévu cependant que chaque pays peut refuser en tout ou en partie ou assortir de conditions l’exécution de la demande d’assistance ou d’information s’il estime qu’elle représente une menace pour sa souveraineté ou sa sécurité ou qu’elle est en contradiction avec les principes fondamentaux de son système juridique ou avec d’autres intérêts essentiels.
En plus de la coopération migratoire et de lutte contre le terrorisme, l’accord prévoit une collaboration dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, contre l’exploitation sexuelle des mineurs ou le blanchiment d’argent, les transactions financières illégales et les crimes dans le domaine économique et financier.
Selon la presse espagnole, la lettre envoyée par Pedro Sànchez au roi Mohammed VI prévoyait, un accord qui garantisse la coopération du Maroc dans le contrôle des flux migratoires, interdise les actions unilatérales dans les relations entre les deux pays et garantisse le respect de l’intégrité territoriale des deux pays. Ces garanties interviendraient en échange de la reconnaissance que le plan d’autonomie marocain est la base «la plus sérieuse, réaliste et crédible» pour résoudre la question du Sahara.