Ukraine

Alors que les couloirs humanitaires sont ouverts aux civils désireux de quitter Marioupol, les opérations militaires prennent de l’ampleur dans la région du Donbass où l’armée russe entend faire les bouchées doubles pour « isoler » la région des troupes ukrainiennes. La guerre des communiqués fait rage…

Pour l’ancien président brésilien de gauche, Volodymyr Zelensky est «autant responsable» de la situation en Ukraine que Vladimir Poutine car il n’a pas suffisamment négocié. Le candidat à la présidentielle brésilienne décoche des flèches aussi bien à l’endroit de l’actuel locataire de la Maison Blanche qu’en direction de l’ONU…

L’Allemagne subit sans répit les caprices de Kiev. Les responsables ukrainiens n’ont eu cesse de harceler Berlin, l’accusant de ne pas faire assez contre la Russie. Dimitro Koliba, ministre ukrainien des Affaires étrangères, a accusé, dimanche 1er mai, l’Allemagne d’être le pays de l’UE qui hésite le plus sur les décisions concernant la guerre en Ukraine.

Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, a affiché la solidarité « sans équivoque » des États-Unis envers l’Ukraine, au cours d’une visite surprise samedi 30 avril à Kiev où elle s’est entretenue avec Volodymyr Zelensky. Une semaine après le déplacement du chef de la diplomatie US, la numéro trois de Washington a annoncé un « soutien supplémentaire » à l’Ukraine.

La Défense russe a rapporté avoir endigué, mercredi, une attaque de missiles ukrainiens Totchka-U sur une zone résidentielle de la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine. Elle dénonce une «attaque criminelle» menée par les nationalistes. Le jour même, Vladimir Poutine a menacé depuis l’Assemblée fédérale réunie Saint-Pétersbourg que la Russie ripostera de manière « foudroyante et rapide » à toute menace stratégique. Une menace à peine voilée à la coalition de l’OTAN qui s’est réunie, mardi, à Rammstein, en Allemagne.

Volodymyr Zelensky a appelé à rencontrer Vladimir Poutine pour «mettre fin à la guerre» tout en faisant valoir sa position selon laquelle toute discussion deviendra impossible si ses militaires retranchés à Marioupol étaient tués. Mais tout indique que les conditions ne sont pas encore mûres pour une telle perspective. Kiev persistant à quémander et à recevoir plus d’armes occidentales alors que Moscou cherche à démilitariser l’Ukraine.