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Tout en réarmant l’Ukraine : Washington affirme rejeter l’idée d’une « 3è guerre mondiale » !

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En dépit de la demande devant le Congrès US de Volodymyr Zelensky d'instaurer une zone d'exclusion aérienne en Ukraine, la Maison Blanche a catégoriquement rejeté l'idée, en se déclarant «pas intéressée à entrer dans la troisième guerre mondiale».

Le président ukrainien V. Zelensky, dont l’intervention devant le Congrès US par visioconférence a été accueillie par une stand ovation des élus le 16 mars, n’est pas parvenu à faire changer de position l’administration Biden sur l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne.

Dans une conférence qui s’est tenue après son intervention, Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, a fait savoir que Joe Biden avait trouvé le chef d’Etat ukrainien «passionné, puissant», mais a souligné que le président américain prenait ses décisions «à travers le prisme de [la] sécurité nationale [des Etats-Unis]». Or comme l’a noté J. Psaki, «[une zone d’exclusion aérienne] nécessiterait potentiellement que nous tirions sur les avions russes, que l’OTAN tire sur des avions russes». «Et nous ne sommes pas intéressés à entrer dans la troisième guerre mondiale», a-t-elle conclu.

La Russie a en effet fait savoir à maintes reprises qu’elle considérerait comme cobelligérant tout pays tentant d’imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine.

Une mesure que réclame pourtant depuis des semaines V. Zelensky. Dans son adresse face au Congrès, le président ukrainien n’a pas hésité à dresser des parallèles osés pour convaincre Washington d’accéder à sa demande, comparant l’opération militaire russe à l’attaque japonaise de décembre 1941 sur Pearl Harbor mais aussi aux attentats terroristes de septembre 2001 à New York. «Cette terreur, l’Europe ne l’a pas vécue depuis 80 ans», a-t-il ajouté dans une référence explicite à la seconde guerre mondiale.
Le plaidoyer de V. Zelensky auprès du Congrès ne s’est toutefois pas avéré totalement vain. J. Biden a en effet signé devant les caméras un texte qui porte à 1 milliard de dollars, en l’espace d’une semaine, l’assistance militaire supplémentaire des Etats-Unis à l’Ukraine, un montant «sans précédent» selon lui. Et le président américain a franchi une ligne par ses mots, qualifiant pour la première fois le président russe Vladimir Poutine de «criminel de guerre», une terminologie que les Etats-Unis n’avaient jusqu’ici jamais employée. «Nous considérons comme inacceptable et impardonnable une telle rhétorique du chef de l’Etat dont les bombes ont tué des centaines de milliers de personnes dans le monde entier», a répliqué dans la foulée Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe cité par les agences TASS et Ria Novosti.

Drones tueurs US

On signale aussi, d’après  le journal américain Politico, que les États-Unis fourniront à l’Ukraine 100 drones de type Switchblade, dans le cadre du programme d’aide militaire américaine de 800 millions de dollars.

Mercredi 16 mars, le locataire de la Maison Blanche avait annoncé une aide supplémentaire des États-Unis à l’Ukraine, y compris des drones. Selon des sources américaines, les Switchblade sont de petits appareils appelés « kamikazes », l’ogive dont ils sont dotés explose au contact de leur cible.

Selon AeroVironment, société qui produit l’appareil, un Switchblade 300 peut atteindre une cible à une distance de 6 miles, tandis qu’un Switchblade 600, plus grand, peut atteindre une cible à plus de 20 milles. La société a expliqué que « les deux modèles peuvent être opérationnels en quelques minutes ».

AeroVironment n’a fait aucun commentaire sur la fourniture des avions à l’Ukraine, bien qu’une déclaration sur le site Web de la société indique que la société « se tient aux côtés du peuple ukrainien et des pays de l’OTAN ».

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