Génocide à Gaza

Israël retourne à la table des négociations, vendredi au Qatar, pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à l’heure où la guerre ne connaît pas de répit avec de nouveaux tirs israéliens contre le sud du territoire palestinien, mais aussi dans le centre. Pas moins de 60 martyrs ont été déplorés par le ministère de la Santé de l’enclave palestinienne, tous des civils, alors que des morts et des blessés étaient signalés après la destruction d’une maison par l’armée sioniste.

Alors que le bilan des victimes dans la bande de Gaza s’élève à 38.011 martyrs et 87.445 blessés depuis le 7 octobre, le ministère de la Santé signale, jeudi, que les 4 massacres commis par l’occupation israélienne ont fait 58 martyrs et 179 blessés durant ces 24 dernières heures. Les bombardements aveugles continuent toujours dans le centre et au sud de l’enclave, zone dans lesquelles la résistance palestinienne démontre qu’elle ne manque point de ressources. C’est dans cette configuration que l’administration américaine reparle de relance des négociations pour une trêve à Gaza. Alors que Tel-Aviv vient de décider de faire main basse sur une bonne portion de la Cisjordanie.

En ce début juillet, pas de changement notable dans la bande de Gaza où l’armée sioniste persiste dans son opération sanguinaire contre le peuple palestinien. La pression militaire reste constante aussi bien du côté de Choujaïya et de la ville de Gaza, dans le centre de l’enclave, qu’à Rafah, au sud. Les hélicoptères d’assaut tirent sur les maisons et les drones achèvent le carnage que l’artillerie israélienne perpètre sans discontinuer. Avec la mort de Mohamed Abou Charia, le nombre des journalistes tués par l’armée sioniste s’élève à 153…

Un bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Chati a tué dix membres de la famille d’Ismaël Haniyeh. En avril, le chef du bureau politique du Hamas avait également perdu trois fils. Le Hamas a lancé un appel à la communauté internationale et les Nations Unies à assumer leurs responsabilités face à ces crimes horribles en cours et à prendre des mesures urgentes pour protéger les civils innocents et tenir les dirigeants terroristes de l’occupation responsables de leurs crimes.

Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux et reprise par les chaines de télévisions locales et internationales a suscité colère et indignation. Elle montre un Palestinien blessé, capturé à Jénine, attaché sur le capot d’une jeep de l’armée israélienne. Encore en vie, il est présenté comme un trophée par ses bourreaux.

Invité de l’émission « Clique » de Mouloud Achour sur Canal +, Gad Elmaleh a fait claquer, lundi, certaines vérités sur le drame en cours en Palestine occupée. Sa retenue médiatique sur cette plaie purulente qui défraye la chronique internationale n’a d’égale que l’incommensurable souffrance générée par la guerre. Juste ou injuste, au lecteur d’en juger.

Le président turc a déclaré, sur un ton colérique, que « l’esprit des Nations unies est mort à Gaza » dans le sillage des frappes israéliennes sur des camps de déplacés palestiniens de Rafah.. Recep Tayyip Erdogan s’est montré mercredi très critique à l’égard de l’Occident, mais aussi des pays musulmans, qu’il a appelés à « réagir ».