Pakistan

À la suite de l’attentat sanglant de Pahalgam, le Pakistan affirme détenir des renseignements crédibles selon lesquels l’Inde s’apprête à lancer une opération militaire dans les prochaines 36 heures. Les deux puissances nucléaires semblent au bord d’un affrontement direct, malgré les appels internationaux à la retenue.

En déplacement au Pakistan, Ebrahim Raïssi, président iranien, a tiré la sonnette d’alarme, mardi 23 avril, lors d’une réunion avec l’élite culturelle et universitaire à la Government College University (GCU) de Lahore, dans la province centrale du Pendjab. Tel-Aviv doit tirer les conclusions qui s’imposent.

Sardar Ayaz Sadiq, membre de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), a été largement élu, vendredi, à la tête de l’Assemblée nationale. Un résultat contesté par les partisans du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti d’Imran Khan. Le leader du parti est emprisonné depuis août et condamné à de lourdes peines.

Toujours pas de résultats officiels et définitifs au Pakistan, deux jours après les élections législatives. Mais des tendances de plus en plus précises confirment que la balance penche du côté du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) d’Imran Khan: les candidats indépendants qu’il soutenait sont en tête en terme de sièges, 100 selon le dernier décompte. Sauf que ça ne suffit pas pour obtenir une majorité absolue, et cela pourrait profiter à la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), de Nawaz Sharif, a priori mieux placé pour négocier des alliances.