Génocide à Gaza

Plusieurs villes marocaines ont été mobilisées, samedi 13 juillet, pour dénoncer le nouveau massacre perpétré par l’armée sioniste dans le camp de déplacés d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza. Le barrage de bombes larguées par les chasseurs-bombardiers israéliens sur le dit camp a fait au moins 400 victimes, dont une centaine de martyrs.

Point de trêve dans la bande de Gaza. L’armée sioniste vient de signer par le sang l’abandon des négociations en cours à Doha en bombardant sauvagement le camp de déplacés d’Al-Mawasi, dans le sud de la bande de Gaza, déclaré pourtant « sûr », laissant sous les décombres au moins 90 Palestiniens avaient été tués, et près de 300 autres blessés. De haut responsable égyptiens signalent le gel des négociations jusqu’à ce que le gouvernement de Benyamin Netanyahu, criminel de guerre, fasse preuve de sérieux. Si Joe Biden assure qu’il ne fournirait pas de bombes de 2 000 livres à son protégé israélien, il y a déjà envoyé 14 000 bombes, rapportent des médias US.

Alors que les médias israéliens assurent que Benyamin Netanyahu freine des quatre fers pour empêcher tout accord de trêve à Gaza, les renseignements américains lui ont affirmé qu’il pouvait tout obtenir face à l’effondrement de la résistance palestinienne, le Hamas en tête, Joe Biden parle, lui, de « progrès » en vue d’un accord. Pour l’heure, la résistance palestinienne tient toujours tête aux forces d’occupation aussi bien dans les zones nord que dans les périmètres du centre de l’enclave palestinienne. Que ce soit dans le quartier industriel de Gaza où à Rafah, les forces israéliennes essuient les foudres des Palestiniens.

Alors que les pourparlers de paix se déroulaient à Doha, le ministère de la Santé de Gaza a annoncé, jeudi, que le bilan des victimes de la guerre israélienne en cours, depuis le 7 octobre, s’est alourdi à 38 345 martyrs et 88 295 blessés. « L’occupation israélienne a commis 2 massacres contre des familles dans la Bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, faisant 50 martyrs et 54 blessés », a-t-il ajouté. Le ministère a souligné par ailleurs que « de nombreuses victimes se trouvaient encore sous les décombres des maisons détruites et le long des routes, où les ambulances et les équipes de la défense civile n’ont pas pu les atteindre ».