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Liban
« Une patrouille de la FINUL est entrée dans la zone de Wa’r al- Jmaijmeh pour la seconde fois, sans la présence de l’armée…
Dimanche, à la veille de la fin de son mandat, Michel Aoun a quitté le palais présidentiel au Liban, pays marqué par un effondrement socio-économique, sur une victoire face à Israël. Le chef de l’Etat avait capitalisé sur la puissance de la résistance pour arracher la délimitation des frontières maritimes avec l’entité sioniste et la ferme promesse de permettre au pays l’exploitation de ses ressources gazières. Avant de partir, le président libanais a pris une dernière décision politique qui risque de plonger le pays dans une crise constitutionnelle.
Le gouvernement israélien a approuvé officiellement jeudi l’accord délimitant sa frontière maritime avec le Liban. Cet accord ouvre la voie à l’exploitation et/ou l’exploration d’importants gisements gaziers, en mer Méditerranée, situés à la lisière entre les deux pays. Pour les Israéliens, grâce à cet accord, le Liban « reconnaît enfin Israël ». Ce que les Libanais réfutent.
Les députés libanais ont échoué lundi à élire un successeur au président Michel Aoun, dont le mandat expire dans une semaine. Face à ce quatrième échec de suite, le Liban risque de se trouver face à un vide politique faute de candidat à même de recueillir la majorité des voix au Parlement.
Michel Aoun, chef de l’Etat libanais, a fait une adresse au peuple libanais au cours de laquelle il a annoncé « une fin positive » du processus de démarcation des frontières maritimes sud frontalières de la Palestine occupée, sous supervision américaine. Les médias israéliens s’attaquent, eux, au gouvernement auquel on reproche sa grande faiblesse.
L’accord sur le tracé de la frontière maritime, conclu mardi 11 octobre, entre le Liban et Israël pourrait assurer une stabilité en Méditerranée orientale. Le président Joe Biden a félicité les dirigeants des deux pays pour l’accord obtenu. N’empêche, à Tel-Aviv, l’accord jugé « historique » par l’actuel Exécutif est vertement critiqué.
La présidence libanaise a annoncé avoir reçu dimanche dernier un appel téléphonique de la part de l’émissaire américain chargé du dossier de la délimitation des frontières maritimes entre le Liban et la Palestine occupée, lui faisant part des derniers résultats de ses contacts.
A Tel-Aviv, un vif intérêt est accordé à la visite imminente au Liban que doit effectuer Amos Hochstein, envoyé américain en charge de négocier le tracé des frontières maritimes.
Les menaces proférées par le secrétaire général du Hezbollah contre Israël ont fait mouche. Au-delà de la mobilisation de l’appareil sécuritaire israélien autour de la plate-forme de prospection déployée au large de la Palestine occupée, l’establishment israélien fait pression sur son mentor US pour dégager un accord avec le Liban.
Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, est revenu au cours d’un long entretien exclusif accordé à la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen, sur les différentes étapes de la stratégie de dissuasion entre le Liban et l’entité israélienne. Il a apporté les éclairages nécessaire sur la dernière équation qu’il a établie sous le signe d’ « Au-delà de Karish », en fixant un deadline pour toute extraction du gaz dans la région. Le mois de septembre risque d’être chaud…
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