Négociateurs israéliens et libanais, en plus des Américains qui ont joué les facilitateurs, se sont réunis à Naquoura, séparément, à la frontière entre les deux pays.
« With god’s help, Be Ezrat Hashem, Inchallah, cet accord permettra de réduire les tensions dans la région, et apportera la prospérité aux deux pays », a déclaré un diplomate israélien en anglais, en hébreu et en arabe, à l’issue de la signature. Amos Hochstein, médiateur US a d’ailleurs parfaitement exprimé ce qu’attend le Liban avec un accord qui offre la « stabilité des deux côtés de la frontière ». Il marquera un « tournant » économique qui sera « bientôt ressenti par les citoyens » en permettant au Liban de commencer à « travailler dans le bloc 9 ».
A Beyrouth, la présidence évoque « un accord purement technique ». Le chef du Hezbollah libanais parle, lui, d’un simple « arrangement », à motivation économique. Hassan Nasrallah a assuré que « la mission a été accomplie », tout en remerciant les hommes de la résistance qui étaient sur le qui-vive tout au long des négociations indirectes et en spécifiant que « la position détaillée du Hezbollah sur ce point sera annoncée le samedi 29 octobre ».
Revenant sur les négociations indirectes, il a ajouté que ce qui s’est passé du début jusqu’à la fin constitue une très grande victoire pour le Liban, pour l’État, pour le peuple et pour la résistance et conduira à des répercussions et des résultats très importants. Ce qui a été conclu, même au niveau de la forme, « prouve que les accusations sur une normalisation (avec l’entité sioniste) sont sans fondement ».
Rappelant qu’il est loisible de dire que « nous sommes devenus un État pétrolier et gazier », il a ajouté que toutes les mesures, dispositions et les mobilisations exceptionnelles de la Résistance, qui « travaillait jour et nuit ces derniers mois sont terminées ». La mission a été accomplie, « je vous remercie ».