Jordanie

A Amman, les environs de l’ambassade israélienne ont vibré au rythme d’une manifestation massive organisée pour la cinquième journée consécutive, sous le titre : Siège de l’ambassade de l’ennemi sioniste. L’objectif est d’exiger la cessation immédiate de l’agression israélienne contre la bande de Gaza et la guerre de famine, et le rejet des attaques contre la mosquée Al-Aqsa.

Les représentants des pays du Moyen-Orient se sont retrouvés mardi à Amman pour la deuxième année consécutive en présence du président français. Une rencontre rare entre des États souvent opposés sur les enjeux de la région, pour évoquer notamment l’avenir de l’Irak qui tente de sortir de vingt ans de guerre et de crises.

Lors d’un sit-in organisé mercredi dernier devant le ministère jordanien de l’Eau, la comédienne Juliette Awwad a exprimé sa colère à l’endroit du protocole d’accord destiné à poursuivre les études de faisabilité d’un projet de dessalement de l’eau de mer sur la Méditerranée en Palestine occupée, en échange de l’établissement d’une centrale électrique en Jordanie.

A Amman, le ministère jordanien des Affaires étrangères a condamné les autorités d’occupation israélienne pour avoir laissé des « extrémistes » et un député israélien entrer dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa sous la protection des forces d’occupation israélienne. De leur côté, Jihad islamique et Hamas promettent à l’occupant la résistance sous toutes ses formes pour en finir avec le joug israélien.

Les relations entre le royaume hachémite et Israël ne cessent de se dégrader. En cause, les affrontements sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem depuis maintenant une semaine. Le roi Abdallah II de Jordanie, chargé de la protection des lieux saints en Palestine, a fermement condamné l’attitude israélienne. Depuis, les tensions s’accumulent et le royaume alerte les autres pays arabes.