L’Ayatollah Ali Khamenei, leader de la Révolution islamique, a reçu lundi, à Téhéran, Miguel Díaz-Canel, président cubain et la délégation qui l’accompagne.

Malgré les pressions occidentales visant l’isolement du président russe, Vladimir Poutine est attendu mercredi 6 décembre en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis.

Le chef de la diplomatie iranienne affirme que les États-Unis et Israël n’ont pas réussi à éradiquer le Hamas et ont perdu leur guerre dans la bande de Gaza assiégée. Et soutient que l’élan de solidarité avec les Palestiniens de Gaza qui s’est exprimé en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen, était plus spontané que préprogrammé.

Selon le site britannique Telegraph, l’Iran a joué un rôle important pour la libération des 10 Thaïlandais détenus dans la bande de Gaza et sortis avec le premier lot de prisonniers israéliens, le premier jour de la trêve de 4 jours conclus entre le mouvement de résistance Hamas et l’entité sioniste.

Hossein Amir Abdellahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a déclaré mercredi « qu’il s’est rendu au Liban pour des consultations sur les derniers développements dans la région ».

Nasser Kanaani, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a affirmé que les factions de la résistance dans la région ne sont pas sous le commandement de l’Iran. Il a ajouté que contrairement aux États-Unis, qui dirigent leurs alliés, l’Iran n’a pas de forces sous son commandement ni d’agents dans la région.

Ismail Qaani, chef des Gardiens de la révolution iranienne, a rappelé son soutien inconditionnel au Hamas dans son combat contre l’armée israélienne. Selon l’agence Reuters, l’Iran ne serait pas prêt à se risquer à un affrontement militaire et son soutien demeurerait avant tout « politique et moral ».

A l’heure où la résistance islamique en Irak a décidé de s’investir dans la bataille d’Al-Aqsa, en soutien aux combattants palestiniens à Gaza, en exigeant le départ des forces US de la région, la diplomatie US a jugé « inacceptable » pareille attitude. Le chef de la diplomatie américaine l’a clairement signifié au chef du gouvernement irakien. C’est dans ce cadre tendu que ce dernier a fait un déplacement inopiné à Téhéran.

Hossein Amir Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a affirmé mercredi que « l’administration américaine n’était pas en mesure de recommander la retenue aux autres ». Une déclaration qui intervient à l’heure où Washington annonçait l’envoi à Tel-Aviv de son chef de la diplomatie.