« Les forces américaines en Syrie et en Irak ont subi 74 attaques depuis le 17 octobre », selon la radio Voice of America, citant un responsable du ministère de la Défense. Le réseau américain CNN, citant un responsable du Pentagone, a rapporté « qu’une attaque de missile a visé mercredi une base américaine dans l’est de la Syrie ».

La Résistance islamique en Irak a revendiqué vendredi une attaque contre la base américaine al-Tanf en Syrie au moyen d’un drone. Elle avait annoncé avant que « ses moudjahidines ont ciblé la base d’occupation américaine Ain al-Assad avec trois opérations et diverses armes qui ont touché leurs cibles ».

A l’heure où la résistance islamique en Irak a décidé de s’investir dans la bataille d’Al-Aqsa, en soutien aux combattants palestiniens à Gaza, en exigeant le départ des forces US de la région, la diplomatie US a jugé « inacceptable » pareille attitude. Le chef de la diplomatie américaine l’a clairement signifié au chef du gouvernement irakien. C’est dans ce cadre tendu que ce dernier a fait un déplacement inopiné à Téhéran.

La base américaine du champ pétrolier d’Al-Omar, dans la campagne de Deir ez-Zor en Syrie, a été bombardée par une salve de missiles. Le raid a « provoqué de violentes explosions à l’intérieur de la base américaine du champ d’Al-Omar », signale-t-on.

Les manifestants à la frontière irako-jordanienne ont annoncé « qu’ils étaient sur le point d’intercepter le transfert de pétrole irakien subventionné vers la Jordanie au cas où il parviendrait aux Israéliens » alors que la guerre contre Gaza se poursuivait.

En Irak, les États-Unis ont commencé dimanche 22 octobre à évacuer les personnels non essentiels de son ambassade à Bagdad et de son consulat à Erbil, au Kurdistan irakien, après de nombreuses menaces et plusieurs attaques sur des intérêts américains dans le pays.

Après un déplacement à Washington, une source gouvernementale irakienne a révélé jeudi que Mohammad Shiaa al-Sudani, Premier ministre, se rendra à Moscou le 10 octobre, rapporte l’agence russe Sputnik.

En Syrie, de violents combats opposaient toujours dimanche des rebelles pro-turcs aux Forces démocratiques syriennes, les FDS, soutenues par les États-Unis et dominées par les Kurdes. L’armée américaine qui joue la carte kurde en Syrie, mais aussi en Irak, se mobilise pour atténuer la tension. Peine perdue ?

Le chef de la diplomatie koweïtienne était en visite à Bagdad dimanche 30 juillet et s’est entretenu avec son homologue irakien. Au cœur de la rencontre, le tracé définitif des frontières entre les deux pays, et les voisins avaient comme objectif affiché de résoudre leurs différends.