Des Colombiens se sont mobilisés mercredi 16 août dans des manifestations à travers le pays contre Gustavo Petro, répondant à l’appel national de l’opposition. Des défilés ont eu lieu dans treize villes pour exprimer leur mécontentement, après le scandale de blanchiment d’argent visant le fils aîné du président, sur fond d’insécurité dans le pays.

En Colombie, des aveux très embarrassants pour le président Gustavo Petro, faits par son propre fils, suscitent des remous. Mario Burgos a indiqué, jeudi 3 août, que Nicolas Petro avait reçu d’importantes sommes d’argent de la part de Samuel Santander Lopez Sierra, surnommé Marlboro Man.

La Commission électorale a décidé d’ouvrir une enquête sur le financement de la campagne de Gustavo Petro l’an dernier, et cela, après de énièmes révélations publiées dans la presse conservatrice. Un scandale qui n’a fait que grossir ces derniers jours.

Après avoir appelé à la démission de son gouvernement de coalition, Gustavo Petro, président colombien, a remercié sept ministres. La crise politique colombienne couve depuis neuf mois, avec l’accès du premier président de gauche à la tête du pays. Il est confronté à difficultés pour faire approuver ses projets de loi par le Congrès.

Juan Guaido, figure de l’opposition vénézuélienne et ex-président autoproclamé, a été déclaré indésirable sur le territoire colombien, quelques heures avant l’ouverture, mardi à Bogota, d’une conférence internationale sur le processus de paix au Venezuela.

Gustavo Petro, président colombien, a cherché à défendre le Polisario lors des travaux de la 28ème édition du sommet ibéro-américain des chefs d’Etats et de gouvernement qui s’est réunie en République dominicaine. Une démarche qui est tombée comme un cheveu dans la soupe…

Gustavo Petro, président colombien de gauche, veut aboutir à une paix totale après des décennies de conflit armé. Des guérillas, des cartels de drogues, des groupes paramilitaires et autres organisations criminels se livrent toujours une lutte sanglante de contrôle du territoire national.

Le gouvernement colombien a suspendu, mercredi, le cessez-le-feu avec la guérilla de l’ELN annoncé le soir du réveillon par le président Gustavo Petro. Entre-temps, l’ELN a démenti avoir négocié une trêve de six mois. Le cafouillage a tourné à la première vraie crise politique du gouvernement en place à Bogota.

Dans un entretien accordé à France 24 le 12 novembre, le premier président colombien de gauche Gustavo Petro, élu en juin, a livré sa vision de la situation internationale, estimant entre autres que les responsabilités dans le déclenchement du conflit ukrainien sont partagées. Il est également revenu sur le retour du Venezuela sur la scène internationale, qu’il appuie, ainsi que sur la problématique du trafic de drogue dans son pays.